La population – pas le peuple – ne veut plus être gouvernée comme au temps du roi soleil, de Napoléon, du général ou de Mitterrand. La population – pas le peuple – veut être gérée au mieux, d’une façon pragmatique, sans idéologie. Depuis la première cohabitation – Mitterrand Chirac, si mes souvenirs sont bons – la population affaiblit le pouvoir. Le pouvoir d’idéologies sans lien avec le réel.
I gave you my heart but you wanted my soul.
Pour ces gens, pour ces idéologues, nous sommes « le peuple », un ramassis d’incultes stupides.
Mais la population, Les électeurs – les détenteur du pouvoir ne pouvaient pas se permettre de trop truquer les élections, parce qu’ils auraient perdu la face – les ont joués les uns contre les autres. Parce qu’elle ne voulait plus être gouvernée.
Si Marine Le Pen est élue, ce sera le comble de la cohabitation, la fin du gouvernement. Elle n’aura pas le temps de prendre le contrôle de tout avant les élections législatives. Elle se retrouvera avec une assemblée ingérable. Et qui, à droite, acceptera d’être son premier ministre ? Un frontriste inconnu ou un traître à la droite à visage humain ?
Ainsi, la population, les électeurs, auront rendu le pouvoir impuissant. La population n’accepte plus d’être « gouvernée ».