mercredi 4 janvier 2017

Journal 2017



Journal 2017

19 décembre 2017
Il semblerait que Gallimard s'apprête à publier les pamphlets antisémites de Céline avec, naturellement, des notices explicatives. Comme on a republié Mein Kampf avec le même appareil explicatif censé désamorcer la stupidité et l'horreur.
Comme beaucoup de gens de mon âge, j'ai adoré Céline: Le voyage au bout de la nuit, Mort à crédit, et plus ou moins ce qu'il a publié après la guerre. C'était le moyen de prendre ses distances avec la ligne du parti de l'époque selon laquelle la France n'avait pas été antisémite et les Français ignoraient tout de la déportation des juifs vers les camps de la mort. Et il y avait le "style" de Céline que les critiques littéraires, plus tard, ont encensé.
Par hasard, j'ai eu accès aux pamphlets interdits dans une édition reliée en cuir rouge si mes souvenirs sont bons. Bagatelles pour un massacre, l'école des cadavres, je ne me souviens pas.
Mais je n'ai pas oublié que c'était écœurant et stupide.
J'ai compris alors, relisant le début de Mort à crédit que Céline était simplement méchant et un arriviste. Il épouse la fille de son directeur de thèse, mais l'abandonne pour une danseuse. Il méprise tout ce qui n'est pas lui. Si mes souvenirs sont bons, il se moque de ses co-exilés de Sigmaringen, Et le roman sur le Danemark est pitoyable (toujours si mes souvenirs sont bons).
Céline était méchant. Il avait des comptes à régler. Les juifs étaient sans défense alors pourquoi ne pas s'en prendre à eux? C'était, après tout, à l'époque, vendeur.
Je ne lis plus Céline et je ne le lirai plus jamais, malgré son "style". 
Je suis contre la nouvelle publication de ces pamphlets, qui sont les dégueulis d'un arriviste antisémite, même avec des notices explicatives qui viseraient à replacer l'auteur dans son époque et, de ce fait, à le disculper.
À mon avis c'est une simple opération commerciale. Probablement foireuse. Les jeunes ignorent tout de Louis-Ferdinand Céline, de ses romans et de ses pamphlets. Ils ignorent pratiquement tout de la Seconde guerre mondiale et s'en foutent. À juste titre. Pourquoi s'intéresseraient-ils à des romans et des pamphlets antisémites publiés dans les années 1930? Et ils ignorent sans doute tout de ce que Céline a publié après la guerre.
C'est une tentative de "coup" éditorial. Pour l'argent. Mais, à mon avis, il n'y a plus de public.
En tout cas, s'il y a une pétition contre la publication de ces textes dégueulasses, je la signerai.

18 décembre 2017
Les numéros de téléphone se vendent, et même se louent, à des sociétés de démarchage téléphonique dont les centres d'appel se trouvent en Tunisie ou à l’île Maurice, ou ailleurs. Des logiciels permettent d'afficher un numéro comportant le même indicatif que celui de la région où habite le "prospect" (tel est leur vocabulaire). C'est, bien entendu un faux numéro. Quand on le compose il n'est pas attribué.
Une société se vante d'avoir des centres d'appel en France. Cinquante ou soixante "postes". Mais le centre d'appel de cette société à Maurice a deux cents postes. Peut-être même y a-t-il deux centres d'appel.
Une autre société semble avoir un siège social en France, mais ne peut être contactée qu'en Tunisie.
les dirigeants de ces sociétés, très convenables en costume et cravate, n'exploitent pas seulement les gens qu'ils harcèlent - grâce à des logiciels de rappel et de faux numéros - mais aussi leurs employés (principalement des femmes) qui doivent vendre des conneries et ne sont sans doute payés qu'en fonction des ventes réalisées.
Les employés ont reçu une "formation" permettant d'accrocher le "prospect". Si le "prospect" raccroche, le logiciel rappelle et tout recommence.
Le démarchage téléphonique est une agression. Les gens qui le pratiquent sont au niveau zéro du capitalisme, c'est à dire au niveau de la violence pure.
La "formation" de leurs "agents" ne peut pas préparer ces derniers à une réaction violente à leur violence. Si, quand on vous annonce que votre numéro a été sélectionné, vous répondez que vous considérez le démarchage téléphonique comme une agression, votre correspondant raccrochera. S'il ne le fait pas, dites-lui qu'il continue de vous agresser, mettez-vous en colère et criez plus fort que lui - il vous agresse et vous n'écouterez rien- jusqu'à ce qu'il raccroche.
Il ne faut pas raccrocher: le logiciel rappellera jusqu'à la fin des temps. Il faut forcer l'agent à raccrocher.
Si vous recevez un message enregistré vous demandant de taper 1 si vous êtes concerné, tapez 1 et quand vous aurez un "agent" au bout du fil, appliquez-lui le traitement de l'agression. Il sera peut-être un peu plus coriace, mais mettez-vous en colère et forcez-le a raccrocher. Si vous ne le faites pas le logiciel vous rappellera jusqu'à la fin des temps.
Les dirigeants de ces sociétés, malgré leur costume et leur cravate, sont des prédateurs. Les prédateurs s'attaquent aux faibles: le gnou, la gazelle ou le zèbre qui, malade ou vieux, ne peut pas suivre le rythme du troupeau. Ces dirigeants se considèrent comme des prédateurs et sont sans doute très fiers d'eux-mêmes. 
Dans la nature, le prédateur s'attaque au faible. Il n'y a rien de glorieux à ça. Le prédateur ne vaut pas mieux que le charognard. Et, s'il a faim, il n'hésitera pas à manger de la charogne.
Résistez aux agressions de ces crétins.

14 décembre 2017
Il semblerait que l'audio-visuel public, en France, soit en crise. Mais plus rien ne le distingue de l'audio-visuel privé. Les citoyens paient une redevance, perçue par le ministère des finances, mais sont soumis aux mêmes spots publicitaires criards que sur l'audio-visuel privé. Il n'y a plus vraiment de différence entre Europe 1, RTL et France inter. Mêmes spots publicitaires qui promettent la Lune, puis se terminent par toutes sortes de restrictions débitées à toute vitesse. J'en viens à regretter les pubs sur le dépistage du cancer du colon, même si elles étaient très effrayantes. Ce qui était leur but, afin d'inciter les gens à consulter leur médecin. Mais, au moins, c'était drôle.
Au fond le citoyen paie deux fois: il acquitte la redevance (il n'a pas le choix) et il supporte les conneries braillardes des spots publicitaires. Il se fait enculer deux fois.
La cession totale de l'audio-visuel au secteur privé et,de ce fait, la suppression de la "redevance" me semble être la solution. Sans doute l'Etat pourrait-il financer une chaîne de radio et une chaîne de télévision que personne n'écouterait ni ne regarderait.
En outre, la suppression de la redevance libérerait du pouvoir d'achat et la vente des fréquences rapporterait de l'argent.
Il y a d'autres offres.
L'audio-visuel français, qui se prétend au-dessus de l'audio-visuel commercial, ne défend que lui-même. Il a profité de la redevance, puis s'est vendu à la publicité. Il a perdu sa légitimité. Il ne vaut pas mieux que l'audio-visuel commercial.
L'économiste René Dumont a prévu que l'économie finirait par prendre le pouvoir. Il a eu raison. L'économie domine tout.
Mais le poisson pourrit par la tête et la tête du poisson économique commence à sentir fort. 

12 décembre 2017
Depuis des décennies les états n'ont plus de pouvoir sur les sociétés multinationales, transnationales. Alors ils s'en prennent aux liberté et à l'argent des citoyens qu'ils peuvent contrôler. Et ils lancent des opérations médiatiques.
Petit à petit, ils avancent vers le fascisme.
L'éden du capitalisme c'est une main d'oeuvre quasiment gratuite et remplaçable à volonté, des "cadres" qui ne coûtent pas cher, la spéculation et les plus gros bénéfices possibles. C'est ce qui se passe depuis des dizaines d'années.
Le seul pouvoir des gouvernements - du gouvernement de la France - consiste à réduire la vitesse des automobiles sur les routes. Donc à opprimer les citoyens. 
Pour le reste ils sont impuissants et il faut bien que leur pouvoir s'exprime.
Pour le bien des opprimés, évidemment.
Quand j'étais enfant on me battait pour mon bien, parce que j'avais besoin d'être "corrigé".
Les politiciens (mot interdit en français) mangent dans les gamelles des multinationales, des transnationales, manipulent et oppriment les citoyens pour se persuader qu'ils ont un peu de pouvoir. 
Tôt ou tard, tout sera interdit.

11 décembre 2017
Rien ne prouve que le réchauffement climatique ne soit pas naturel. En je ne sais combien de millions d'années le climat a beaucoup fluctué sur notre planète.
L'idée selon laquelle le monde tel que nous le connaissons pourrait fonctionner uniquement grâce aux énergies renouvelables est équivalente à l'idée selon laquelle le mouvement perpétuel pourrait exister. 
Sauf si, bien sûr, on parvient à maîtriser la fission nucléaire, l'énergie du soleil. Mais ce n'est pas demain la veille et ce serait peut-être pire que tout.
L'énergie renouvelable est devenu un moyen d'oppression. Si je voyais pousser des éoliennes autour de ma maison ou de mon village je ne serais pas content. Pourquoi devrais-je me sacrifier? En plus les batteries capables de stocker l'électricité sont, elles aussi, polluantes.
Au bout du compte, la réduction de l'empreinte carbone passe par la réduction de la liberté des citoyens. Les entreprises multinationales se convertiront aux énergies renouvelables si ça peut leur rapporter.
Tout ça repose sur l'idée que l'avenir de l'espèce humaine est illimité, qu'elle est l'aboutissement de l'évolution, qu'elle est destinée à dominer l'univers. Au géocentrisme succède l'espéçocentrisme, comme si on était la seule espèce intelligente de l'univers. Il y a une grande arrogance humaine à croire que des traités et des lois peuvent contrecarrer l'évolution de l'univers. 
Ou beaucoup d'hypocrisie de la part de ceux qui profitent d'une situation qu'ils ont créée.

10 décembre 2017
Toute la musique que j'aime
Elle vient de là elle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le blues.

En cette période d'hommage j'ai entendu cette chanson hier en fin d'après-midi, à la radio (France inter) dans ma voiture. Au réveil, ce matin, elle collait dans ma tête comme un vieux chewing-gum sous la semelle d'une chaussure. La ritournelle tournait dans mon crâne comme une grande roue emballée et, en même temps, je me demandais ce que voulait dire: Les mots ne sont jamais les mêmes/pour exprimer ce qu'est le blues. Il est probable que ça signifie que chacun exprime sa douleur ou son chagrin avec ses mots. Banal. Et la rime est pauvre (blues/blues), peut-être même interdite.
Johnny Halliday et les autres "rockers" français ont pillé le répertoire américain. Puis ils se sont fait des "carrières" franco-françaises. Je ne crois pas que Bob Dylan, Dave van Ronk, les Beatles, les Stones, Otis Redding, Janis Joplin, Jim Morrison Neil Young et plein d'autres aient eu le moindre respect pour ces copieurs. Peut-être auraient-ils dit frog-rock.
Autant je comprends l'intervention du président de la république à l'hommage à Jean d'Ormesson, qui était académicien, autant je ne comprends pas son discours à la cérémonie funéraire de Johnny Halliday. Sauf si c'est une entreprise démagogique.
Au bout du compte, je pense aux proches de cet homme, qui ont dû subir tout ça pendant tous ces jours - faire bonne figure face aux caméras et supporter les commentaires de centaines de crétins sur les ondes - et qui risquent de ne pas avoir d'intimité au cimetière de Saint Barthélémy où la personne qu'elles aimaient sera enfin enterrée.
Un calvaire pour que chacun des membres d'une foule capricieuse se sente un peu mieux dans sa vie, l'espace de quelques instants.


3 décembre 2017
On nous vend les voitures électriques, qui seraient "propres". Elles ne le sont pas; c'est une opération de marketing, comme les produits alimentaires soi-disant bios. Une vaste entreprise publicitaire visant à gagner beaucoup d'argent sur le dos des crétins qui croient à ces fadaises.
L'électricité ne vient pas de rien. Rien ne vient de rien. Pour la produire il faut du charbon, du gaz, du pétrole, qui produisent des particules et du carbone. Ou bien il faut de l'uranium, qui produit des déchets radioactifs mortels, avec des demie-vie de dizaines (peut-être des centaines) d'années, dont on ne sait que faire, qu'on voudrait enterrer sous des villages, au sein de roches théoriquement capables de contenir la radioactivité. L'éolien? Il faut construire les machines. Le solaire? Il faut construire les panneaux. L'hydroélectrique? On engloutit des vallées. Les véhicules électriques ne polluent pas, mais l'impact écologique de la production d'électricité est énorme.
Il y a aussi la question des batteries permettant de stocker l'énergie électrique nécessaire à ces moteurs. Ces accumulateurs utilisent toutes sortes de matériaux (qu'est-ce qu'une batterie à lithium-ions?) qu'il faudra recycler, dans le meilleur des cas ou, dans le pire des cas, stocker, comme le plutonium, dans des couches rocheuses théoriquement imperméables, sous des villages.
Le véhicule électrique n'est qu'un nouveau marché, une bulle spéculative sans avenir. Le charbon, le gaz et le pétrole polluent, les éoliennes défigurent les paysages. Les centrales nucléaires produisent des résidus dont on ne sait quoi faire.
les véhicules électriques ne sont pas plus propres que les véhicules thermiques. Ils sont simplement le moyen de cacher la poussière sous le tapis.
Mais c'est porteur, économiquement et politiquement, d'autant plus que les acteurs de l'économie et de la politique contrôlent les médias.
Je doute que la propagande puisse tenir face à la réalité. Sauf si les gouvernements interdisent les moteurs thermiques.
Hypocrisie et exploitation. Il n'y a pas d'énergie gratuite, sauf peut-être la fusion nucléaire, l'énergie du soleil, et on est très loin de pouvoir la reproduire. Et le soleil lui-même finira par mourir parce qu'il aura épuisé son énergie.
Rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme.
Les promoteurs de l'électrique veulent simplement profiter de la mode, surfer sur la vague pour obtenir les subventions d'états crédules ou corrompus.Ou les deux.

2 décembre 2017
Vitesse limitée à 80 kilomètre heures sur les routes. Pourquoi pas 60? Radars automatiques, qui rapportent sans doute de moins en moins, et gendarmes planqués avec des radars portatifs. Tôt ou tard on ne pourra plus circuler qu'à pieds... et encore.
Et les clopes. Les taxes sur le tabac rapportent des milliards d'euros. 
C'est pour le bien des citoyens. Moins d'accidents de la route et moins de cancers du poumon.
En réalité les gens qui nous gouvernent n'ont plus de pouvoir. L'économie a la pouvoir. Les gens qui brassent des milliards d'un bout à l'autre de la planète. Tout ce que peuvent faire les gens qui nous gouvernent c'est réduire nos libertés, c'est nous emprisonner chaque jour un peu plus, nous taxer chaque jour un peu plus... pour notre bien.
On attaque toujours ceux qui ne peuvent pas se défendre.
Et les gens qui gouvernent boivent du champagne sous les dorures des salons en compagnie des milliardaires.

29 novembre 2017
Il y a, en France, un site appelé news.chaquejourunbonplan.com qui me harcèle en m'envoyant des publicités sur une adresse électronique qu'il a sûrement obtenue illégalement. Je reçois des publicités de la FNAC, de But, de Grosbill et d'autres établissement auxquels j'ai donné mon adresse électronique parce que je leur ai acheté des produits qu'ils proposaient et dont j'avais besoin. Ils font leur pub et c'est logique. Je n'ai rien contre ça.
news.chaquejourunbonplan.com est différent. Je n'ai jamais rien eu à voir avec eux. Il est impossible de les joindre. Pour se "désabonner" (je ne me suis pas abonné) il faut télécharger des logiciels qui, sans doute, me conduiront dans une jungle encore plus inextricable. 
tapez "chaquejourunbonplan" et vous aurez un nom.

27 novembre 2017
Drahi: cinquante milliards d'euros de dette. Je suis sur SFR depuis des années (des décennies) et je n'aurai peut-être plus de portable ni de connexion internet. 
Drahi se réfugiera en Israël, où personne ne pourra l'atteindre, et les contribuables de nombreux pays épongeront les cinquante milliards d'euros de dette.
Drahi se fera bronzer au bord de sa piscine en rêvant d'autres moyens d'enculer ses semblables.
Les méchants existent. 

17 novembre 2017
On en apprend tous les jours.
Les anciens députés voyageaient gratuitement par le train. J'imagine que ça concernait des milliers de personnes, peut-être même des dizaines de milliers. Ces mecs et ces nanas se baladaient partout sans payer. Leur payait-on, aussi, les hôtels? Et voyageaient-ils aussi gratuitement sur Air France? Étaient-ils remboursés quand ils voyageaient avec d'autres compagnies? Les trains des pays de l'Union européenne? Leur remboursait-on aussi les taxis?
Des retraites privilégiées... et, en prime, les transports gratuits.
La justice.
La SNCF en déficit chronique depuis des décennies.

15 novembre 2017
J'ai appris, par hasard qu'il y avait un député franco-israélien. Y a-t-il des députés franco-portugais, espagnols, suédois, britanniques, américains, russes, sud-africains, luxembourgeois, hollandais, belges, algériens, marocains, syriens, irakiens, iraniens?
Peut-être que ce député franco-israélien est aussi député au parlement israélien. Il en a le droit. Deux mandats de député. Le jackpot.
les gens ordinaires rament - parfois ils n'en ont plus la force et meurent - et ces types s'empiffrent de caviar, de langouste et de putes.

10 novembre 2017
Patrick Drahi a cinquante et un milliards d'euros de dette. En tout cas ses sociétés au Luxembourg et aux Pays Bas. Sans doute mange-t-il des canapés au caviar accompagnés de Champagne millésimé dans une appartement de mille mètres carrés à Paris, Amsterdam, Luxembourg, New York, Lisbonne ou Jérusalem. Peut-être aussi Nassau ou Aruba. Ou Jersey, ou l'Île de Man. Ou, même, Monaco. 
Si je devais dix mille euros, je n'aurais pas de répit. Lettres recommandées, huissiers, saisies sur mes revenus. Menaces. Heureusement, je ne dois rien.
Drahi doit cinquante milliards (un milliard égal mille millions) d'euros et se pavane.

7 novembre 2017
Les "paradis fiscaux" sont la force vive du capitalisme.

31 octobre 2017
Le producteur d'Hollywood est un porc, comme Polansky et Woody Allen. Et sans doute beaucoup d'autres des sommets du pouvoir aux échelons les plus modestes (pour ne pas dire les plus minables) du pouvoir. 
C'est moins une question de sexe qu'une question de pouvoir.
Je n'ai jamais mis la main aux fesses de femmes que je ne connaissais pas et même pas aux fesses de celles avec qui j'ai vécu; ça aurait voulu dire tu m'appartiens et ces personnes ne m'appartenaient pas. Je n'ai jamais considéré aucun être humain, quel que soit son sexe ou la couleur de sa peau, comme inférieur.
Mais ma mère et ma sœur estimaient que les hommes étaient des êtres inférieurs. Au nom d'un féminisme mal digéré - ou simplement parce qu'elles en avaient l'occasion - elles ont réduit mon père en esclavage. Si je ne m'étais pas défendu, si je n'avais pas eu les moyens (matériels) de me défendre, elles m'auraient fait subir le même sort.
Il y a des porcs. Il y a aussi des truies.
Ce n'est pas une question de sexe, c'est une question de pouvoir. 
Tout pouvoir est abus de pouvoir.

25 octobre 2017
Le crétin qui a tué un cerf dans la descente de garage d'une propriété qui ne lui appartenait pas est l'objet de menaces de mort et se présente comme une victime. Mais il aurait dû égorger cet animal, pas l'abattre avec un fusil. Pendant que les corps jouaient. Mais, face aux gendarmes et aux personnes présentes, il ne pouvait pas. Il aurait dévoilé ce qu'était vraiment la chasse à courre.
Alors il a pris un fusil et tiré.
Il n'y a rien, dans les articles, sur les gens à cheval qui avaient poursuivi ce cerf jusqu'à cette descente de garage. Et les gendarmes n'ont rien fait, hormis contrôler les témoins pendant que ce type tuait le cerf avec un fusil.
Et ce type se présente comme une victime parce qu'il reçoit des menaces de mort? Combien de fois a-t-il donné la mort à des animaux innocents qui ne lui avaient rien fait? Pour le plaisir, parce qu'il ne tuait pas pour manger. Le plaisir de tuer.
Mais, bien sûr, ce ne sont que des animaux. Des êtres inférieurs, qui ne souffrent pas.
Le monde serait meilleur si ce type de crétin n'existait plus. 
Mais, en fait, il fait ça pour l'argent. Il tue pour l'argent. L'argent des riches, très riches, qui s'amusent.
Pour le moment les riches le soutiennent et il passe pour une victime.

10 septembre 2017
Les fainéants: Mitterrand 2, Chirac, Sarkozy et Hollande ont été des rois fainéants. Ils n'ont rien fait. Ils allaient, gros et gras, dans leur carriole, et ils ponctionnaient ceux qui ne pouvaient pas se défendre.
Les cyniques ne sont en fait pas des cyniques. "Ôte-toi de mon soleil" a dit j'ai oublié son nom à Alexandre. Les "cyniques" d'aujourd'hui sont de petits marquis qui se croient tout permis et s'attaquent à plus faible qu'eux.
Les extrêmes: le Front national et les Insoumis, qui voudraient nous ramener au dix-neuvième siècle, nous isoler pour mieux nous emprisonner, nous dominer. Le nazisme et le stalinisme.
That'all folks. 

21 août 2017
On est de moins en moins libre, de plus en plus fliqués, parce que le pouvoir politique ne fait plus le poids face au pouvoir économique. Donc le pouvoir politique, pour exister, s'en prend à plus faible que lui, aux citoyens. 
Jusqu'ici le pouvoir actuel a botté en touche sur les questions qui risquent de fâcher. Des "nouvelles" people sur les vacances "culturelles" du président et de sa femme à Marseille. Propagande. La réalité, à la rentrée, risque d'être plus compliquée. 
La légitimité du président et de son gouvernement sont fragiles. Très fragiles. 

19 août 2017
Attentats en Catalogne.
Des gens qui n'avaient rien fait ont été tués et blessé par des crétins qui se réclament de l'islam, du djihad, mais ne sont en réalité que des assassins. Les attentats aveugles, quelle que soit leur justification, sont une perversion. On tue n'importe qui, des innocents. Des personnes âgées, des enfants. Que peut-on espérer avec de tels actes?
Si l'état islamique est vraiment le commanditaire de ces agressions aussi stupides qu'horribles, et s'il avait vraiment des couilles au cul, il lancerait un missile ou une bombe sale sur une ville, ce qu'il a sans doute les moyens de faire. Mais, s'il le faisait, il n'y aurait plus de retenue de la part des victimes et l'état islamique disparaîtrait. Il se contente donc de coups d'épingle. Les innocents qui sont tués ou blessés et leurs familles souffrent pour rien. Ils sont victimes de la lâcheté de l'état islamique.
La lâcheté est ce qui caractérise les dirigeants de ce mouvement.

14 juillet 2017
Après le matraquage médiatique de la visite du président américain et du défilé militaire. Le tout ayant été plutôt ridicule.
Une présidence "jupitérienne"? Sur le plan moral Jupiter n'est pas un exemple à suivre: coureur, imbu de sa puissance divine, il ne représente que la force, la puissance qui écrase tout sur son passage. Pour Jupiter le droit n'existe pas. Seuls comptent sa volonté, ses caprices.
Un président "jupitérien" serait un président qui, quoi qu'il arrive et quels que soient les déguisements, arriverait à ses fins.
Je ne crois pas que la population se soumettra à Jupiter, qui a été élu par moins de cinquante pour cent des citoyens et dispose, à l'assemblée nationale, d'une majorité plus fragile encore.
Plus de la moitié de la population tournera le dos à Jupiter qui parlera et agira dans le vide.
Il ne lui restera plus que la foudre.

7 juillet 2017
Seuls des socialistes pouvaient inventer la vignette crit'air, qui exclu les pauvres, ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule récent et se trouvent de ce fait dans l'impossibilité de se déplacer, sauf à prendre le risque de se faire arrêter par des flics (lesquels doivent se lécher les babines) et infliger une amende qu'ils ne pourront de toute façon pas payer. Tout ça pour que les bobos du Marais puissent respirer un air pur, sur les terrasses de bistrots de pédés.
C'est un peu Zardoz. Les "élus" sous leur dôme, une humanité misérable et Sean Connery à cheval opprimant les opprimés, les exclus.
Il y a longtemps, j'ai traduit un essai de Luigi Barzini, Jr intitulé The Europeans. L'auteur faisait remarquer que, dans les universités allemandes et américaines (si mes souvenirs sont bons), tous les employés partageaient la même cantine, les mêmes tables, les mêmes menus. Dans les universités sous domination soviétique (l'essai date de 1983), il y avait des réfectoires et des menus différents selon la position hiérarchique des personnes. On ne mélangeait pas les torchons et les serviettes.
C'est le but de cette vignette crit'air. En plus l'administration ne suit pas - intentionnellement - puisqu'il faut un mois pour l'obtenir après qu'on l'a payée. C'est typique du système soviétique, l'écologie n'étant qu'un prétexte. Les socialistes, qui prétendent défendre les pauvres, excluent les pauvres.
J'ai toujours voté pour les socialistes, parce qu'ils prétendaient défendre les pauvres. Je n'avais pas compris que c'étaient des doctrinaires, des hypocrites, des personnes qui avançaient masquées, cherchaient le pouvoir pour le pouvoir et se foutaient pas mal des pauvres. Mitterrand, Jospin, Joxe, Hollande et les pauvres? Mélenchon et les pauvres? Ridicule. 
Ce que voulaient les socialistes, c'était le parti unique. La hiérarchie du parti dans la hiérarchie de la société. 
Le masque est tombé et les socialistes ne représentent plus rien.
Mitterrand n'était pas un socialiste, mais un arriviste. 
La droite voulait - veut toujours - exploiter la population; la gauche - les socialistes - voulaient l'enrégimenter. 
La population - qu'ils appellent "le peuple" comme au temps des rois - ne s'est pas laissé faire. Plus de la moitié a tourné le dos et le reste a zigouillé la droite et la gauche. 
6 juillet 2017
Pendant un an, peut-être plus, les citoyens français ont été soumis à un tir de barrage politique. Primaires de la droite et du centre, primaires de la gauche, deux tours d'élection présidentielle puis deux tours d'élections législatives. Affaires: les père et mère la vertu trichaient; gauche dépassée par le démagogue Mélenchon;éparpillement.
Mais le plus important c'est que plus de la moitié des électeurs a tourné le dos à ce système qui ne tient plus qu'à un fil parce qu'il n'est pas représentatif de la population et que tout dépend, au bout du compte, de la volonté du prince élu. On peut espérer qu'il sera intelligent et s'efforcera de rassembler en jugeant équitablement, comme Saint Louis sous son chêne, mais j'en doute. 
J'ai voté pour le nouveau président et pour sa candidate aux législatives.
Mais je doute. Le vieux sage Bayrou, donneur de leçons, a été pris la main dans le sac. Un ministre, également pris la main dans le sac, a été recasé en tant que président du groupe parlementaire.
Que dit-on? Il faut que tout change pour que rien ne change.
Mais, en fait, plus de la moitié des électeurs a tourné le dos à ce système. La légitimité du gouvernement est fragile et celle des personnes qui le composent aussi. Ils ne sont plus entendus que par une minorité du corps électoral, et même une infime minorité. 
Personnellement j'en ai ras le cul de cette politique.

Je voudrais aussi parler de madame Murielle Bolle, qu'on a enfermée parce qu'on espère ainsi la faire chanter. Cette dame avait quinze ans - quinze ans - au moment des faits. C'était une enfant. Les gendarmes l'ont-ils mise sous pression? Sa famille l'a-t-elle mise sous pression? Les gendarmes l'ont-ils menacée? Sa famille l'a-t-elle menacée? 
Elle avait quinze ans. C'était une enfant. N'importe qui pouvait la manipuler.
Son placement et son maintien en détention sont un chantage. Tu ne sortiras pas si tu ne reviens pas sur ta rétractation. 
Les gens qui agissent ainsi, presque quarante ans après les faits sur la foi d'expertises graphologiques fragiles sont des irresponsables. Résoudre l'affaire serait sûrement bon pour leur carrière et c'est sans doute tout de qui compte à leurs yeux. Pour y parvenir, hypothétiquement, ils sont prêts à enfermer une personne sur la base de ce qu'elle a dit ou fait alors qu'elle avait quinze ans. 
Peut-on imaginer plus dégueulasse?

21 mai 2017
Le terrorisme islamique. On nous parle de guerre alors que ce sont quelques crétins, souvent repris de justice, qui tuent n'importe qui, des innocents, pour se venger. Timothy McVee n'était pas un islamiste.
Ce n'est pas une guerre, contrairement à ce qu'on nous dit. J'ai envie de citer Staline: le Vatican, combien de divisions? L'état islamique combien de divisions? Al Kaeda, Boko Haram et les autres groupuscules: combien de divisions? Ce sont des groupes de voyous, de délinquants, de barbares qui prennent prétexte de la religion pour tuer, enlever, égorger, décapiter, exécuter sommairement. Et qui se financent par des trafics illégaux.
Comment ces crétins pourraient-ils menacer les états et les institutions internationales? Ont-ils les moyens d'envahir l'Europe et de la transformer en califat? L'Amérique et de la transformer en califat? La Chine et de la transformer en califat? La Russie et de la transformer en califat? 
C'est ridicule. Combien de divisions? 
Donc ce n'est pas une guerre. On nous enfume. C'est simplement une lutte contre des mafias qui prennent prétexte de la religion pour mettre des populations en coupe réglée. 

15 mai 2017
Aucun député de droite n'aurait accepté de devenir le premier ministre d'Hollande ou d'un autre socialiste. Si le nouveau premier ministre a accepté c'est que l'obstacle de l'idéologie a été levé grâce à l'élection d'Emmanuel Macron. 
Plus d'idéologie. Plus de "grand soir" de gauche ou de droite. La négociation et le pragmatisme.Tous les problèmes ont une solution si les gens et les organisations se parlent et négocient.
Je n'oublie pas que la "loi travail" a été présentée sans concertation avec les organisations représentatives. Un coup de force socialiste, à l'encontre des principes de l'idéologie socialiste. Une sorte d'aveu d'échec.
Il n'est pas étonnant que les citoyens de plus de soixante ou soixante-cinq ans, dont je fais partie, aient massivement voté pour monsieur Macron. Plus massivement que les jeunes, qui composent les équipes du nouveau président.
Pendant toute notre vie, nous avons été confrontés à un choix binaire: la droite ou la gauche. Deux idéologies, en fait. Deux systèmes de pouvoir, de confiscation du pouvoir. Nous n'aurions jamais voté pour la candidate du Front national, qui rappelait trop le maréchal Pétain et nous aurait isolés du monde, enfermés dans un camp français dont nous n'aurions jamais pu sortir.
Une grosse majorité des vieux, dont je fait partie, a participé à l'élection d'un jeune homme et c'est très bien ainsi.
Fin des idéologies. Début d'un gouvernement raisonnable.

2 mai 2017
Il me semble que monsieur Mélenchon refuse d'appeler à voter pour monsieur Macron au deuxième tour parce qu'il table sur une victoire de la candidate du Front national, laquelle lui permettrait -- croit-il, parie-t-il -- de fédérer la gauche, de la rassembler derrière son drapeau.
C'est ce que j'appelle la politique du pire.
Je doute que les socialistes se rassemblent derrière monsieur Mélenchon en cas de victoire de la candidate du Front national. Et le peuple, que monsieur Mémenchon prétend défendre souffrira beaucoup.
On peut cependant espérer que ça n'arrivera pas, que la candidate du Front national ne sera pas élue: les électeurs ont le sens des responsabilités et le corps électoral une sagesse qui dépasse les individus.
Ce qui m'inquiète, en fait, c'est que, quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle, on sera emporté par la déferlante de l'élection législative. En tant que citoyen j'en ai assez de ces discours politiques vides, des programmes, des commentaires, des commentaires sur les commentaires, de l'omniprésence des luttes pour le pouvoir, du matraquage des radios et des télés, qui durent depuis des mois.
Madame Le Pen et monsieur Mélenchon veulent revenir aux années 1930. 

1er mai 2017
J'ai voté pour monsieur Macron. C'était un vote utile parce que je ne voulais pas que la candidate du Front national arrive en tête. Mais, bien sûr, je n'aurais pas voté pour Fillon, qui représentait la droite la plus conservatrice - sans parler de ses ennuis avec la justice -, ni pour Mélenchon, que je considère comme un démagogue, ni pour Hamon, qui était la victime d'un parti socialiste s'étant autodétruit pendant le quinquennat Hollande, pour de simples raisons de conflits de personnes.
Je voterai pour monsieur Macron au deuxième tour, toujours pour faire échec à la candidate du Front national.
Malgré son nouveau look, comme on dit aujourd'hui, ce parti n'est pas démocrate. Il est fasciste. Il croit à l'autorité, aux supérieurs et aux inférieurs, au pouvoir absolu. Il est dirigé par des démagogues et soutenu par des imbéciles ou des gens dominés par la haine, la rancœur, la jalousie. Si ce parti accédait au pouvoir, il faudrait cinquante u plus ans pour l'en chasser, parce qu'il ne reculerait devant rien pour rester en place. Il y aurait des organisation de jeunesse que le type militaire, des défilés, des purges... et, probablement, des révoltes populaires ou une apathie populaire. Mais le Front national s'en fout. Seul compte, à ses yeux, l'accession au pouvoir et le pouvoir. Il cherchera à modeler la France à son image: une oligarchie toute-puissante et une population soumise, prisonnière. 
Sans compter que le retour au Franc sera le retour de la planche à billets et, donc, de l'inflation.
Il faut cependant reconnaître que le système électoral est si complexe et si long qu'il paralyse la vie du pays. Primaires, élection présidentielle, élection législative; ça dure depuis des mois et ce n'est pas fini. En plus ça recommencera dans trois ans. 
C'est une grave crise politique. Après l'élection législative, quel que soit le résultat de l'élection présidentielle, rien ne sera plus comme avant. De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande tomberont dans les poubelles de l'histoire.
Hollande n'était pas le premier président à jeter l'éponge. Chirac l'avait fait avant lui. Pour un troisième mandat, d'accord. Mais ce n'était pas la première fois qu'un président renonçait à se présenter. C'était la première fois qu'un président renonçait à se présenter après son premier mandat. Et c'était plutôt lâche, comme Jospin a été lâche quand il s'est retiré de la vie politique.
La gauche, les socialistes, ont de grands principes mais les hommes qui les représentent sont souvent des arrivistes et des lâches.
La droite, quant à elle, se croit supérieure au peuple et elle est souvent corrompue. Elle croit avoir un droit quasi divin de gouverner; elle est royaliste et bonapartiste.
En tout cas, la gauche et la droite sont éliminées. Quel que soit l'élu, le peuple - méprisé - reprendra le pouvoir.

26 avril 2017
La sortie de l'Euro, que propose Le Pen, c'est le retour de la planche à billets, des dévaluations compétitives, de l'inflation qui pénalise les pauvres et les livre au bon vouloir du gouvernement qui fait marcher la planche à billets. Bientôt il faudra une brouette de billets pour acheter une baguette.
L'Euro a mis un terme à ces folies. Les états participants doivent obéir à des règles, notamment l'indépendance de la banque centrale qui garantit la valeur de la monnaie. 
Si, en France, on rend ce pouvoir à l'état, la planche à billets va tourner double quick
Le Pen c'est la violence, le fascisme, la mise en coupe réglée d'une population. Mais la population ne se laissera pas faire.
La lâcheté, prévisible, de Mélenchon.Mais ce serait tout miel pour lui si Le Pen était élue. Il pourrait être Superman, Batman ou Spiderman contre le mal. 

17 avril 2017
Canards.
On massacre des centaines de milliers, peu-être des millions de canards dans le sud-ouest de la France. Des canards qui devaient être destinés au gavage, pour obtenir du foie gras, lequel se vend cher, rapporte beaucoup d'argent. 
Comment tue-t-on ces centaines de millions de canards? Est-ce qu'on les gaze comme les nazis gazaient les juifs?
C'est une minute aux infos parce qu'il faut prévenir la grippe aviaire.
Mais du point de vue des canards, qui n'ont rien fait?
Exploitation. Et les "éleveurs", qui sont des bourreaux gavant les animaux, se présentent comme des victimes, touchent des compensations et roulent dans des berlines allemandes.
Hypocrisie. Et on tue des centaines de millions de canards qui n'ont rien fait.
Quid de l'état émotionnel de ceux qui les tuent vraiment et n'ont pas le choix parce qu'il faut qu'ils gagnent leur croûte? 

9 avril 2017
Hamon est lâché - trahi - par les siens; Mélenchon est un guignol; Le Pen est une fasciste; Fillon est corrompu; les "petits candidats" ne peuvent rien espérer. Il ne reste que Macron, figure christique du sauveur. La cause de ce bordel? Le quinquennat et le jumelage des élection présidentielle et législative, institués par Jospin et les socialistes, qui ne voulaient pas le bien du "peuple", mais souhaitaient le museler plus encore que ne l'avaient fait Michel Debré et le général. 
Mais ça ne marchera pas. Les talking heads commencent à se soucier de l'abstention. Comment ces personnes pourraient-elles susciter l'adhésion? On a plutôt envie de leur tourner le dos.
Je ne m'abstiendrai pas. Aujourd'hui, je voterai pour Macron qui, seul, peut faire barrage à la fasciste Le Pen.
Mais la vraie élection sera l'élection législative. 

11 mars 2017
Un flic abat un homme en lui tirant dans le dos. La légitime défense n'est finalement pas retenue. Le flic est condamné à cinq ans de prison avec sursis. Les proches de la victime s'estiment satisfaits, à juste titre et intelligemment. Les proches ont retenu le principe, pas la peine, laquelle est très clémente. Ainsi, ils prouvent leur confiance en la justice et la corruption de la justice. 

10 mars 2017
Un flic a tiré dans le dos d'un suspect, qu'il a tué, et ce serait de la légitime défense.
On a essayé de salir la famille de Théo et Théo.
Je ne supporte pas l'injustice et moins encore l'hypocrisie.
Un flic tire dans le dos d'un suspect, un autre encule un innocent - qu'on tente ensuite de salir - avec une patraque télescopique. Des flics placent cinquante lycéens en garde à vue et en font inculper une dizaine pour des motifs stupides tels que "rébellion". Tout ça, bien sûr, dans les quartiers pauvres.
Dans le même temps, les candidats de la droite et de l'extrême droite à l'élection présidentielle continuent leur bonhomme de chemin alors qu'ils sont poursuivis par la justice... mais jouissent d'une immunité parce qu'ils appartiennent à un parlement. Ces personnes croient pouvoir se soustraire à la justice sous prétexte qu'elles sont, en tant que candidates à l'élection présidentielle, supérieures au reste des citoyens, notamment à cette personne tuée par ce flic et à Théo.
Ce n'est pas le suffrage universel qui règle les questions judiciaires
En réalité, la droite et l'extrême droite gagnent du temps. Elles sont dans le déni. 

9 mars 2017
Nul doute que, lorsque les candidats à l'élection présidentielle auront été adoubés par le Conseil constitutionnel, les chaînes de télé organiseront des "débats". Chaque candidat derrière son pupitre, le temps de parole compté, des journalistes comme des figurants, comme dans un jeu. Et, ensuite, les commentaires des "politologues". Et aussi, bien sûr, la pub pour les bagnoles, les assurances pour les bagnoles, les connexions internet, les parfums et les déodorants, peut-être même les culottes contre les fuites urinaires. Ce fatras criard de la publicité. Ce fatras strident de la publicité.
Les télés rabaissent les candidats à l'élection présidentielle au rang de candidats à un jeu. L'objectif des télés c'est l'audience pour pouvoir vendre les pubs le plus cher possible.
Le candidat qui refuserait de participer à cette mascarade s'honorerait.
Les télés font durer le suspense parce que ça fait vendre des pubs. 
L'essentiel, pour ces télés, c'est la pub parce que c'est elle qui rapporte l'argent. 
La question est de savoir d'où vient l'argent de la pub. 

6 mars 2017
Pour le moment, il n'y a pas de candidats officiels à l'élection présidentielle, seulement des gens qui ont assez d'argent pour organiser des meetings et des voyages, qui ont assez de relations pour que les médias parlent d'eux... jusqu'à l'écoeurement.
Rien n'est fait. Tout commencera quand les candidatures seront validées.
Fillon est le candidat que la droite a choisi. Il sera validé. Mais rares seront ceux qui écouteront ce qu'il a a dire. Le reste de la droite à visage humain devra choisir entre la droite à visage inhumain - Le Pen - et le centre, qui est toujours un ventre mou.
La droite à visage humain occupe le terrain, fait le buzz, mais tous ces messieurs en costume n'ont plus de solution. Ils vont tout perdre.
Les citoyens n'éliront pas un roi ou une reine potentiellement mis en examen. Tout ce qui se masse en ce moment, et depuis des mois, c'est de l'enfumage. La droite à visage humain a toujours été très proche de la droite à visage inhumain. Fillon est dans cette proximité. Lui et ses soutiens s'allieraient sans état d'âme à Le Pen.
Une alliance Le Pen/Fillon?

4 mars 2017
Personne n'est vraiment candidat à l'élection présidentielle avant le 17 mars, si mes souvenirs sont bons. Des centaines de millions d'euros, peut-être même des millions, sont dépensés par Fillon et Le Pen, qui sont poursuivis par la justice. En pure perte: les citoyens ne sont pas stupides. Ces personnes ne sont que des candidats potentiels et donc des citoyens ordinaires, même s'ils ont beaucoup plus d'argent que l'immense majorité des électeurs qu'ils tentent de séduire... et dont ils se foutent comme de leur première chemise. Parce qu'il n'y a qu'eux qui compte. Leur pouvoir.
Ils tentent d'utiliser le "peuple" pour arriver à leurs fins. Mais la population ne marche pas.
Chez LR c'est entre eux. 
Au FN c'est sauve qui peut.
La droite a toujours été hypocrite, malhonnête, pétainiste et corrompue. Elle a toujours méprisé le "peuple" et s'est toujours servi de lui pour s'enrichir. 

2 mars 2017
En renonçant à se représenter à l'élection présidentielle, le président Hollande a fait exploser (ou imploser) Les républicains, le Front national et le Parti socialiste. La droite et l'extrême droite sont dirigés par de potentiels (présumés?) repris de justice qui, présumément, confondaient le portefeuille de l'état et de l'Europe avec le leur. Présumément, bien entendu... présomption d'innocence.
Les socialistes et la gauche en général ne parviennent pas, en tout cas pour le moment, à s'entendre. Hamon, Mélanchon, une opposition de personnes pas différente de Juppé/Sarkozy.
La droite est présumément corrompue, la gauche est impuissante. Il ne reste que Macron, un opportuniste.
Mais Hollande a raisonné dans une perspective présidentielle, pour ne pas dire monarchique. La vraie élection, c'est l'élection législative. Que pourrait faire Macron avec une majorité de droite? Ou de gauche? 
Rien, sauf négocier.
Mon pronostic, Hollande ayant tout détruit: forte abstention au deuxième tour de l'élection présidentielle et forte participation, selon les oppositions traditionnelles, à l'élection législative.
Fin du régime présidentiel. 

27 février 2017
La Cinquième république, cet ersatz de monarchie absolue depuis le référendum de 1962, agonise. Il n'y a qu'un candidat légitime à l'élection présidentielle: Hamon qui n'est pas opposé, si j'ai bien compris, à une nouvelle constitution ou à l'aménagement de la constitution.
On est passé, dans cette pseudo monarchie, de De Gaulle à Pompidou, à Giscard, à Mitterrand, à Chirac, à Sarkozy, à Hollande. Une lente et inéluctable dégradation, un avilissement.
Les candidats de la droite et de l'extrême droite sont soupçonnés de corruption mais ne renoncent pas à se présenter à la "magistrature suprême" et vont jusqu'à attaquer les institutions qui pourraient les empêcher de le faire. 
Comme Chirac.
La qualité de ces gens, face à celle de De Gaulle ou même de Pompidou? Du niveau de Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande. Et même au-dessous. 

24 février 2017
Madame Le Pen refuse de se rendre à une convocation de la police, prétextant la campagne électorale. Il semblerait qu'elle ne risque rien, puisqu'elle est protégée par son immunité de députée européenne. Mais ça pourrait être une victoire à la Pyrrhus parce que le Parlement européen a déjà statué sur son sort.
Fillon, apparemment - présumément - pris la main dans le sac, estime lui aussi estime lui aussi que la justice devrait se mettre en retrait jusqu'après les élections présidentielle et législative.
Si, convoqué par la police pour une audition, je ne me présentais pas, je serais sans doute passible d'une "sanction". Pas madame Le Pen, qui est protégée par son immunité.
Que disent Le Pen et Fillon? Ils disent: on a triché (volé), mais la police et la justice doivent attendre le verdict des urnes qui, si on est élus, les réduiront à l'impuissance. Comme Chirac.
Autrement dit: il faut laisser à la population - qu'ils appellent le peuple - la possibilité d'élire des hypocrites.
Mais je crois que l'immunité parlementaire de madame Le Pen ne tient qu'à un fil.
Les deux candidats de la droite sont englués dans des affaires de fric qui montrent ce qu'ils sont vraiment. 
Ce n'est pas fini. La campagne se recentre sur l'essentiel. Rien n'est joué.

20 février 2017
L'offre présidentielle est plutôt minable: deux potentiels mis en examen (Le Pen et Fillon), un arriviste (Macron), un socialiste impuissant (Hamon) et un faux socialiste préoccupé de lui-même (Mélanchon). 
Tous se présentent comme des personnes providentielles qui vont "sauver" la France, comme si elle avait besoin d'être sauvée.
En fait les prédécesseurs de ces candidats improbables ont tout fait pour museler les électeurs, le "peuple" qu'ils méprisaient. Le "peuple" ne s'est pas laissé faire: les cohabitations. Les socialistes ont cru régler le problème avec le quinquennat et l'élection législative suivant l'élection présidentielle. Ils se sont déchirés entre eux.
Tourner le dos à l'élection présidentielle. 
La vraie élection, c'est l'élection législative.
Les candidats à l'élection présidentielle sont, pour le moment, des ludions qui montent et descendent au gré des sondages. 
Le Pen présidente sans majorité à l'assemblée... et sous la menace d'une mise en examen à la fin de son mandat. 
Le "peuple" ne veut plus être gouverné par des autocrates. Depuis des dizaines d'années, il tente de détruire le pouvoir des autocrates (les cohabitations). Il faudrait le détruire pour que ça continue.
C'est impossible. Et les personnes providentielles qui se présentent à son suffrage sont en instance d'être mises en examen pour détournement de fonds publics ou arrivistes ou dépassés par les événements. Ils ont le soutien des médias, du système, mais ils n'ont aucun soutien populaire. 
La vraie élection n'est plus l'élection présidentielle: les candidats sont trop minables. C'est l'élection législative. 
Le "peuple" a recouvré son pouvoir.

17 février 2017
Un père la vertu, Fillon, qui s'est goinfré. Une extrême droite qui a triché. Une gauche qui a toujours voulu "éduquer" le peuple à son profit. Un opportuniste convaincu d'être charismatique.
L'offre politique de l'élection présidentielle est minable. Minable de chez minable.
Les citoyens devraient refuser de voter.
La vraie élection sera celle de l'assemblée nationale.
C'est la fin du "régime présidentiel". Les présidents putatifs sont ridicules.
Le "peuple", qu'ils méprisent, les a acculés.
Ils ne peuvent pus se faire entendre? Rares sont ceux qui les écoutent.

15 février 2017
Le "peuple", par définition stupide, a réussi à détruire le "système présidentiel" - sorte de monarchie élective - institué par le général (sans doute pour de bonnes raisons) à la faveur du référendum de 1962. 
Peu importe qui sera élu en mai. La vraie élection, ce sont les législatives qui suivront. La droite et la gauche traditionnelles reprendront leurs droits, surtout si Le Pen ou Macron remportent l'élection présidentielle.
Pour ma part, même si je ne suis pas d'accord sur cette histoire de revenu universel, je voterai pour Hamon au premier tour et éventuellement au second.
Au moins, ce type n'est pas un fasciste. En tout cas pas encore.

14 février 2017
Il y a au sein des classes dirigeantes - économique et politique, les deux étant souvent liées - le mépris de ce qu'elles appellent "le peuple" et que j'appelle, moi, "la population". Fillon ne se sent pas coupable d'avoir détourné des centaines de milliers d'euros d'argent public au profit de son épouse, argent provenant pour l'essentiel de contribuables ayant du mal à boucler leurs fins de mois. Il ne se sent pas coupable parce qu'il estime que c'était son droit, parce qu'il est par définition supérieur au "peuple".
Fillon reste "droit dans ses bottes" et ses potes le soutiennent du bout des lèvres. Je suppose qu'ils balisent, parce qu'ils ne valent pas mieux que lui et traînent, eux aussi, des ribambelles de casseroles.
Ce n'est pas mieux à gauche: Cahusac.
Ce n'est pas mieux au Front national: décision de l'instance de régulation du Parlement européen.
Où Macron et Mélanchon trouvent-ils l'argent?
En France, on est face à une tentative fasciste à la Trump. Mais l'élection présidentielle n'est plus décisive. L'élection législative le sera. 
Le "peuple" a encore une carte à jouer. 

13 février 217
Les systèmes politiques et économiques sont tels que les citoyens ne peuvent plus choisir qu'entre des psychopathes - les Américains diraient sociopathes - obsédés par le pouvoir, le pouvoir absolu. Quoi qu'ils fassent ou aient fait, il n'éprouvent pas de culpabilité, ce qui est la marque des psychopathes.
Si, comme Fillon, j'avais été pris la cuillère dans le pot de confiture, en flagrant délit de mensonge, à me goinfrer tout en exigeant des sacrifices de la part des pauvres et en me présentant comme un père la vertu, je serais allé me cacher.
Mais pas lui. Il ne se sent pas coupable. Tout lui est dû. Il est supérieur à ses électeurs.
C'est aussi ce que croyait madame Clinton.
Entre deux psychopathes, les Américains ont choisi Trump.

11 février 2017
En anglais, on parle de politicians. Même si ce vocable est aussi péjoratif en anglais qu'en français il est couramment employé. 
Je me souviens que je me suis fait reprendre dans une traduction où je l'avais utilisé. l'expression politiquement correcte en français est homme (ou femme) politique, ce qui suppose que ces personnes ont d'autres activités, que la politique n'est qu'une activité bénévole au profit du "peuple".
Mais, de Mitterrand à Chirac, de Giscard à Sarkozy, Hollande, Fillon, Le Pen fille, Hamon, Mélanchon, Macron et plein d'autres - de quoi remplir des pages et des pages - le "peuple" a bien été le terrain de jeu de professionnels de la politique. Donc de politiciens.
Au cours de leur vie, ces types n'ont fait que de la politique. 
Les médias n'osent pas parler de "politiciens" parce qu'ils sont, au bout du compte, du côté des "hommes (et femmes) politiques." 
La politique de l'euphémisme.

8 février 2017
On ne me fera pas croire que les potes de Fillon ignoraient qu'il trichait. Ils trichaient eux aussi, ils savaient, ce qui explique pourquoi ils continuent de le soutenir. Sans doute sont-ils dans leurs petits souliers parce que de nouvelles révélations risqueraient de les mettre en cause.

4 février 2017
Trump, Farrage (et madame May), Marine Le Pen, Macron et d'autres, qui prétendent entretenir une relation directe avec le "peuple", qu'ils méprisent, sont des démagogues et des dictateurs en puissance qui veulent détruire la démocratie représentative.
Ils veulent le pouvoir absolu. 
Si la France sortait de l'Euro et de l'indépendance de la banque centrale européenne, elle retomberait dans les dévaluations compétitives qui aboutissaient à une inflation de 15 %par an, puis à des plans d'austérité (Barre) qui pénalisaient les plus faibles... évidemment.
La banque centrale européenne, indépendante, garantit la valeur de la monnaie. Une banque de France à la solde des politiciens français serait une catastrophe.
En ce qui concerne la probité de ces derniers, voir Fillon. Ou Cahusac. Ou Juppé. Ou, même, Chirac.
Mais ces crétins fascistes ont presque un siècle de retard. 

3 février 2017
Je ne crois pas qu'il y aura un candidat B de la droite. Sauf, peut-être un crétin acceptant une mission suicide. Ou les instances du parti pourraient choisir une femme, pour faire le buzz. Mais je serais étonné que les femmes se laissent faire et ce serait de toute façon une mission suicide.
La réalité c'est que la droite a explosé. Les querelles intestines, les tricheries et fraudes après la défaite de Sarkozy, les millions d'euros de Bigmalion... Coppé/Fillon.
Pas de candidat au suicide.
Des types se ralliant au Front national. 
La droite à visage humain a explosé. La gauche, sous la direction d'Hamon qui, lui, est légitime, tente de se reconstruire. 
Pour la droite, il n'y a ni plan B ni reconstruction possibles. 

2 février 2017
C'est le général De Gaulle en personne qui a torpillé la constitution de 1958 en faisant accepter par référendum, fin 1962, l'élection du président au suffrage universel. Sans doute parce qu'il avait l'impression, ou redoutait, d'être devenu l'otage d'une droite réactionnaire conduite par Michel Debré. Je me souviens d'articles de ce dernier, dans Le Monde, où il incitait les Français à faire des enfants en prévision d'une éventuelle troisième guerre mondiale. Ce petit monsieur en costume noir, père de la constitution de 1958, était à la fois arrogant et effrayant.
Le général a coupé l'herbe sous le pied d'une droite qui s'était servie de lui et n'aurait pas hésité à l'éliminer. Peut-être, sans doute, n'avait-il pas d'autre solution. Le général n'était pas de gauche, mais c'était un homme droit et intègre. Ce que n'étaient pas les politiciens de droite qui l'entouraient.
Son coup de force, la révision constitutionnelle consécutive au référendum de 1962 a complètement déstabilisé la constitution de 1958 parce qu'il a créé deux pouvoirs également légitimes: celui du président et celui de l'assemblée nationale.
Les Français, les électeurs, ont marché pendant quelque temps - Pompidou, Giscard, Mitterrand -, mais rien ne changeait et ils ont découvert la "cohabitation" en tant que moyen de réduire le pouvoir, l'iniquité, à l'impuissance.
Jospin - Socialiste! - a essayé de résoudre le problème réduisant le mandat du président à cinq ans et en le jumelant l'élection présidentielle à l'élection législative. Un socialiste dans la droite ligne de Michel Debré.
Ensuite, ça a été le bordel. Sarkozy, Hollande (peut-être Chirac, il faudrait chercher) et, aujourd'hui, le candidat de la droite pris la main dans le sac, la gauche plus que jamais divisée, la droite nationaliste et xénophobe menacée par Macron, l'électron libre dont on ne sait rien et qui pourrait bien se révéler un dictateur à la Trump.
Après avoir sapé le pouvoir grâce aux cohabitations, les français ont détruit les appareils politiques grâce aux primaires, qui n'étaient qu'une transposition d'un système américain sans racines dans notre pays, mal compris et mal interprété, qui a abouti, pour la droite, à l'élection d'un tricheur profiteur.
Les Etats-Unis sont un état fédéral. Les primaires se déroulent état par état. La France n'a rien d'un état fédéral: le pouvoir central, avec Hollande - un socialiste! - a pu redécouper les régions sans concertation.
Les gens ne veulent plus être "gouvernés" de cette façon.
Joxe, grand bourgeois de gauche, se moquant des chaussettes de couleur de Bérégovoiy, rouges, si mes souvenirs sont bons.
La droite veut exploiter la population; la gauche veut éduquer la population; ça revient au même: c'est la population qui trinque.

29 janvier 2017
Où Mélanchon trouve-t-il le fric?
Où Macron trouve-t-il le fric?
Où Hamon trouve-t-il le fric.
Où Valls trouve-t-il le fric?
Fillon dépense le fric de LR, donc il n'y a pas d'interrogation sur la provenance de son argent, mais il semble clair que c'est un hypocrite adepte du faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais.
Qui finance tous ces types? 

18 janvier 2017
Les débats des primaires de la gauche n’ont pas mobilisé, contrairement à ceux de la droite. La participation à l’élection sera minimale. Les protagonistes sélection-nés pour le deuxième tour n’auront aucune légitimité. La gauche socialiste est deve-nue inaudible. La gauche de substitution – Mélanchon et Macron – est tout aussi inaudible. 
La foire d’empoigne, ce sera après les primaires de la gauche. Le parti socialiste va exploser, quel que soit le vainqueur. En fait il a déjà explosé, mais il ne le sait pas. 
Le système est bloqué. Les électeurs ont bloqué le système, un système qui les obligeait à choisir entre la peste et le choléra, depuis 1958, sous prétexte qu’ils étaient « ingouvernables ». Ils, les électeurs, ont mis presque soixante ans à s’en re-mettre. Les cohabitations et l’immobilisme qu’elles entraînaient n’ont eu aucun effet. Jospin, un socialiste, a porté le coup fatal en liant l’élection présidentielle aux élec-tions législatives, pour en finir avec les cohabitations. 
D’une certaine façon, le piège se referme. Pour que ça continue comme depuis 1958, il faudrait supprimer les électeurs. Mais ce n’est pas possible.
Aucun président élu ne remportera les élections législatives. 
Depuis des décennies le « peuple » ne veut plus être « gouverné ». 

16 janvier 2017
Émission sur l’héritage et, donc, sur celui des énormes fortunes. Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière, voudrait supprimer la propriété privée. Ça ne me semble pas réaliste et, en plus, dangereux. L’exemple de l’Union soviétique le montre. La propriété est un droit naturel (mon gourdin, ma caverne, mon lopin de terre) ; en le supprimant, on transmet le pouvoir à une oligarchie qui peut profiter gratuitement de biens qui ne lui appartiennent pas, mais appartiennent à la communauté, sauf que tout le monde ne peut pas en jouir. Une datcha, un appartement non communautaire.
La propriété est un droit naturel tout comme la société n’est pas une construction intellectuelle mais l’émanation, l’expression, de la nature des êtres vivants. Il y a des sociétés de buffles, d’éléphants, de lions, de bisons, de singes. Sans parler des fourmis, des termites, des abeilles et sans doute aussi d’autres animaux.
Le problème auquel nos sociétés sont confrontées résulte de la lâcheté des politiciens qui, après l’effondrement de l’Union soviétique, n’ont pas su ou, peut-être, voulu, imposer des limites au capitalisme triomphant.
Cependant en France et plus généralement dans l’Union européenne, les politiciens n’ont été que modérément lâches et ont tenté de protéger leurs populations. Malgré les difficultés, les régimes étaient solides et les populations n’ont souffert que modérément. Moins que d’autres.
Ailleurs, c’est la foire d’empoigne parce que les pouvoirs politiques sont faibles ou plus corrompus que les nôtres.
Je ne crois pas que la politique soit une question de projets ou de programmes. C’est une question de fermeté. Comme Churchill face aux nazis. Parce que le rêve du capitalisme triomphant c’est la dilution, la disparition de la politique et l’avènement de ce qu’il appelle la « loi du marché », où quelques dizaines ou centaines de milliers de personnes dominent la planète entière. Le moyen-âge à l’échelle planétaire. Zardoz.
Avec M. Trump, le capitalisme triomphant est arrivé au pouvoir dans le pays le plus puissant du monde : le gouvernement des milliardaires et des millionnaires.
Il a été élu grâce à un système électoral parfaitement légitime et juste, les États-Unis étant une fédération, mais il n’a pas obtenu la majorité des suffrages.
Et, en fait, il n’est que le président d’une fédération et ses pouvoirs sont limités, sauf en matière de politique étrangère. Les loyautés américaines vont, me semble-t-il, du bas vers le haut : la communauté, le comté, l’état (pas pour tout le monde), puis l’état fédéral souvent vécu comme oppresseur en raison du souvenir de la guerre de sécession.
Avec M. Trump, qui se propose de diriger les États-Unis – et accessoirement le monde – comme ses entreprises, le capitalisme a gagné une bataille. Mais il est loin d’avoir gagné la guerre.

13 janvier 2017
Brice Couturier disait ce matin – ce midi – que les populations ne croyaient plus les figures d’autorité (ce n’est pas, si mes souvenirs sont bons, l’expression qu’il a employée, mais ça revenait au même.) C’est exactement ce que je me disais hier soir. Je me disais que ces figures d’autorité avaient tellement menti, tellement exploité, pendant si longtemps, que les populations ne les croyaient plus. Les guerres opposant les rois aux rois, les empereurs aux empereurs ; les guerres liées aux religions ; et, sans remonter jusque-là, les deux guerres mondiales. C’est comme si, après la seconde guerre mondiale, la guerre froide, la chute du communisme, la victoire du capitalisme et les crises économiques à répétition, les figures d’autorité n’avaient rien appris et étaient restées au service des puissants, quels qu’ils soient, pour asservir les populations.
La parole des universitaires, des « savant » est complètement dévaluée, de même que celle des antiuniversitaires, notamment Onfray, qui règle des comptes avec l’église catholique et Jésus qui, puisqu’il n’a pas existé, ne lui a rien fait. Ce qui avait commencé comme un appel d’air (Contre histoire de la philosophie) aboutit à une sorte de dogmatisme. Je trouve incroyable qu’une figure d’autorité tel qu’Onfray déclare sur les ondes (et, si mes souvenirs sont bons, dans Le miroir aux alouettes) qu’il ne votera pas à l’élection présidentielle. Comment une figure d’autorité pour-rait-elle refuser de choisir ?
Je ne suis pas une personne d’autorité (je me suis toujours efforcé d’échapper aux figures d’autorité), mais mes convictions sont solides. Quel que soit le candidat qui sortira à peu près sec du marigot de la primaire de la gauche (à laquelle je ne par-ticiperai pas) je voterai pour lui au premier tour de l’élection présidentielle. Ensuite, en fonction du résultat de ce premier tour, je prendrai ma décision. Il me semble que c’est un raisonnement raisonnable. 
Je crois que ce sera celui des citoyens, qui ne veulent pas renoncer à leur droit de vote et sont bien obligés de faire avec ce qu’on leur propose, avec ce que les fi-gures d’autorité leur proposent.
Tourner le dos, comme fait Onfray, une figure d’autorité sous prétexte qu’aucune autre figure d’autorité ne correspond à son idéal me semble indigne d’une personne d’autorité.
Heureusement qu’il y a encore, chez nous, en France, en Europe, aux Etats-Unis, en Nouvelle Zélande, en Australie en Islande, en Suisse, en Grande-Bretagne et dans d’autres pays des élections libres qui permettent aux citoyens d’élire leurs représen-tants. Nos démocraties sont représentatives et fonctionnent. Peut-être pas comme on souhaiterait qu’elles le fassent, mais you can’t always get what you want. 

Que se passerait-il si les citoyens de votaient plus ? Et que se passerait-il si les citoyens n’avaient plus le droit de voter ?

12 janvier 2017
Bolloré? Voir Hersant.

7 janvier 1017
Je crois qu'il y a, en France, de la part des "élites" un grand mépris de ce qu'ils appellent le peuple et moi la population. Comme du temps des rois, des empereurs et du général. Le peuple est stupide. On peut le manipuler, le tromper ou l'acheter.
Mais en fait, dans la réalité, même si elles tiennent toujours les leviers, les "élites" sont un peu perdues. Elles ne sont plus audibles. Le peuple tourne le dos aux manœuvres de politiciens narcissiques et probablement corrompus.
D'où ces types tirent-ils leur fric? 
Il semblerait que Sarkozy ait triché en 2012.
Quelqu'un a dit qu'il faudrait supprimer le peuple. Heureusement, ce n'est plus possible. Lors de l'élection, la population décidera.

4 janvier 2017
Je n'avais pas l'intention de poursuivre ce journal, mais j'ai lu un article sur la diffusion du remake de Roots et j'ai changé d'avis.
J'ai vu la série, j'ai lu le roman et les souvenirs sont mêlés. Il y a une scène, peu après la capture de Kunta Kinte, qu'un de ses ravisseurs qualifie de taming, qui fait penser à l'écartèlement de Ravaillac, à ceci près que ce sont des êtres humains qui tiennent les cordes. Dans une autre scène (le roman ou la série?) on coupe à la hache la partie antérieure du pied d'un esclave (peut-être Kunta Kinte) pour prévenir toute nouvelle tentative d'évasion. 
Je me souviens aussi d'Alex Haley dans l'émission de Bernard Pivot. Ses recherches, sa traversée dans la cale d'un navire, si mes souvenirs sont bons. Des êtres humains enchaînés dans le noir pendant des semaines, incapables de comprendre ce qui leur arrivait.
Je ne regarderai pas cette série. La barbarie est tout autour de nous et gagne du terrain. Il semble que les êtres humains ne peuvent pas vivre sans s'entrexploiter et s'entretuer. Pour des raisons le plus souvent futiles, à la limite du ridicule. Le profit et la religion. En somme, le pouvoir, la raison du plus fort.
Il pourrait y avoir autre chose, dans les relations humaines, que la loi du plus fort. Les plus forts finissent toujours par se faire la guerre et ce sont les civils qui trinquent.
Les électeurs américains ont fait basculer le système. En direction de la paix. M. Trump est un homme d'affaires qui se soucie sans doute sincèrement du destin des Etats-unis, sinon il ne se serait pas présenté à l'élection présidentielle. On le présente comme un irresponsable et on agite l'épouvantail de la guerre nucléaire. C'est ridicule: s'il y a guerre nucléaire, il n'y a plus de business et, pour M. Trump, c'est le business qui compte. 
Ici, en France? Les socialistes sont en pleine hystérie. Mélanchon est un pervers narcissique, Macron un premier de la classe qui a la grosse tête. A l'extrême droite, il y a Marine Le Pen, qui emprunte six millions d'euros à son père (fasciste notoire) qu'elle a exclu de son parti.
Il ne reste que M. Fillon, qui pourrait être notre Trump. il pourrait déjouer les sondages - mais il n'y a plus de sondages - et gagner, même au premier tour. C'est la droite, mais pas celle de Sarkozy et des affairistes. Et les socialistes se sont beaucoup embourgeoisés.