vendredi 4 janvier 2019

Journal 2019


                                                                          2019


10 décembre 2019
Les socialistes, principalement Jospin, sont les véritables responsables de la situation actuelle.
Jospin a cru que le quinquennat et le jumelages des élections présidentielle et législative permettrait aux socialistes d'exercer la totalité du pouvoir. Dieu sait ce qu'ils en auraient fait.
Jospin était sûr de battre Chirac, mais Le Pen s'est interposé et l'a éliminé. Lâchement il s'est "retiré de la vie politique". Le fait qu'il soit encore en vie et, sans doute, donne des conférences rémunérées donne la mesure de son cynisme.
La cohabitation permettait à la population de mettre le pouvoir en échec. Jospin l'a supprimée et il y a eu Sarkozy, puis Hollande. Des catastrophes.
Aujourd'hui il y a Macron. Pire catastrophe.
Il faudrait contraindre ce président à dissoudre l'assemblée nationale et provoquer de nouvelles élections législatives. J'aimerais bien voir une cohabitation entre ce type et le rassemblement national.

1er novembre 2019
J'ai lu Théorie de la dictature de Michel Onfray.
Je suis d'accord sur l'analyse des textes de George Orwell, même si je regrette qu'il n'ait pas fait l'effort de les lire dans le texte et aussi qu'il n'y ait aucune allusion à d'autres œuvres de cet auteur, notamment The Road to Wigan Pier et Hommage to Catalonia.
Onfray attaque l'UE, ce qu'il appelle l'empire de Maastricht mais, à mon avis, il se trompe d'ennemi. Le véritable ennemi c'est le capitalisme tout-puissant et l'UE, l'empire de Maastricht, nous en protège comme il peut. L'euro aussi. Sans l'UE et l'euro combien de dévaluations compétitives ces vingt dernières années? LesMPs britanniques, qui s'opposent au Brexit, ont bien compris. Que pourrait faire la Grande-Bretagne, seule, face au capitalisme triomphant? Et que pourrait faire la France, seule?
Il y a un espace européen avec une monnaie commune garantie par une banque centrale indépendante. Ce n'est pas la démocratie directe, c'est imparfait, mais ça marche. La démocratie directe, à savoir le référendum initié par Cameron pour des raisons bassement politiques, a abouti au Brexit. Si la démocratie directe devait être instaurée, les fascistes se précipiteraient dans la brèche (Nigel Farrage) et, bientôt, la peine de mort serait rétablie, les homosexuels pourchassés, un ordre moral institué et, bien sûr, l'exploitation des faibles.
Ce n'est pas l'UE qui est responsable de la crise des gilets jaunes, mais le gouvernement français. L'UE protège les citoyens français d'un gouvernement hérité de la royauté, du napoléonisme, du De Gaullisme, du Giscardisme, du Mitterrandisme et ainsi de suite. C'est une affaire française, pas maastrichienne.
Le capitalisme international, transnational, rêve d'un monde où une oligarchie dominerait une main d'oeuvre bon marché, prisonnière, méprisable et exploitable. L'UE, grâce à son poids économique et politique, peut imposer des règles et protéger ses citoyens.
Ce n'est pas l'UE qui opprime les Français, c'est le gouvernement français. Et l'histoire, à laquelle Onfray accorde beaucoup d'importance, montre que c'est toujours ce qui s'est passé en France.
Je crois, à la réflexion, que Théorie de la dictature est une récupération d'Orwell à des fins souverainistes et nationalistes. Du côté, au bout du compte, de Marine Le Pen, donc des fascistes qui se donnent un visage humain respectueux du processus démocratique mais gardant dans la manche l'atout de la violence.
Le Michel Onfray des volumes sur l'histoire de la philosophie, que j'ai lus et admirés, est très loin. Dans une autre vie.

16 octobre 2019
Une polémique fait rage à propos du "voile" que porterait des mamans lors de sorties scolaires. Il s'agit en fait d'un fichu qui cache les cheveux. Mais on parle de "voile".
Cette polémique est, naturellement, politique: on s'en prend à des femmes, des mères françaises, pour attiser la haine de l'autre, du différent, de celui qui n'est pas comme nous, de celui qui ne peut pas se défendre.
Faut-il faire une loi pour interdire la capuche? La capuche et le fichu n'étant pas, en aucun cas, un "voile".
Les figures d'autorité qui s'expriment à la télé sur cette fausse polémique ne savent rien. Ils cherchent simplement à pousser leurs pions. Il semblerait que le président ait pris position contre le "communautarisme", quel que soit le sens de ce mot qui, de mon point de vue, n'en a aucun. Comme toujours le président botte en touche.
Quand j'étais enfant, dans les années 1960, les femmes ne pouvaient pas entrer dans une église catholique sans avoir couvert leurs cheveux.  Étaient-elles "voilées"?
Quelle est le cause, sans doute sexuelle, à propos des cheveux des femmes, qu'elles devraient cacher? Pas clair.
Au bout du compte c'est une polémique ridicule qui tombera aux oubliettes comme toutes les autres.

27 septembre 2019
Jacques Chirac était sans doute, sur le plan personnel, un homme cultivé, respectable, aimant vis-à-vis de sa famille et de ses amis. C'est, aujourd'hui, ce qu'on retient de lui pour des raisons de propagande, le pouvoir en place tentant de s'approprier l'aura d'un homme défunt en passant sous silence les compromissions du politicien.
Dans mon souvenir, pour remporter les élections, Chirac et le RPR mettaient en avant l'insécurité et l'immigration. Le débat se limitait à cela.
Chirac n'a jamais été l'ami du peuple. Il était surtout l'ami de Chirac. Un réactionnaire, ou un arriviste, qui se donnait des airs populaires.
Il est probable que, pendant une ou deux semaines, les chaînes de télé et de radio chanteront les louanges de Jacques Chirac. Mais qui regardera ou écoutera? Des commentateurs, des amis, des témoins s'époumoneront, mais qui les écoutera?
Chirac le politicien était contre les petites gens.

31 août 2019
Je n'étais pas un gauchiste. Je n'ai jamais cru qu'on pouvait changer la société. Le pouvoir est le pouvoir et reste le pouvoir.
Les gauchistes étaient des bourgeois en révolte contre leurs origines mais certains que leurs origines les soutiendraient. Ils pouvaient s'opposer au système et profiter du système. Ce sont eux qui aujourd'hui, avec les présidents et les premiers ministres en exercice détiennent le pouvoir. Des hypocrites, des menteurs, des exploiteurs. Mai 1968 a engendré une portée de monstres de cynisme, d'hypocrisie, de manipulations.
Jean-Marie Pelt, La vie sociale des plantes, page 400 de l'édition Marabout: "Un extraterrestre débarquant sur notre planète aurait fort à faire pour s'y retrouver s'il utilisait la méthode logique et rationnelle dont nous sommes si fiers. Au terme de ses conversations, déconcerté, il finirait par ne plus s'étonner de rien, ou plutôt d'une seule chose: que nous nous définissons comme l'animal raisonnable par excellence, alors que, dans la pratique, notre conduite est un défi permanent à la raison."
Rien ne prouve que le réchauffement climatique ne soit pas naturel. Et il n'y a qu'en France qu'on harcèle les habitants, les gens, qu'on installe des radars - et même de faux radars - capables de verbaliser si la distance de sécurité n'est pas respectée. Mais la distance de sécurité est un concept flou.
Le gouvernement français, comme au temps des rois, manipule le peuple. La France peut-elle "sauver la planète? C'est un scénario de roman ou de film de science fiction: quelques personnes vont sauver la planète.
Ridicule.
Quelles que soient les causes du réchauffement climatique - humaines (de que je ne crois pas) ou naturelles - elles ne justifient pas l'oppression des peuples.
Beaucoup de gauchistes se sont reconvertis en écologistes.

24 juillet 2019
Ce qui m'amuse dans le Tour de France c'est le chauvinisme des journalistes et consultants ainsi que les interventions zen de monsieur culture, qui contrastent avec la violence de la course et permettent de meubler les longs moments où il ne se passe rien.
Le Tour de France est devenu un spectacle. Les journalistes et les consultants entretiennent le suspense pour que les téléspectateurs regardent.
C'est un spectacle qui fait vendre de la pub.

23 mai 2019
Je ne voterai pas pour la liste du président, qui m'a trahi. Je ne voterai pas pour le Rassemblement national parce que ce sont des fascistes. Je ne voterai pas pour les socialistes perce que Jospin est à l'origine de ce bordel. Je ne voterai pas pour La France insoumise, qui est une autre forme de fascisme. Je ne voterai pas pour les écologistes qui sont, eux aussi, des fascistes. Je ne voterai pas pour Les républicains, qui voudraient nous faire revenir cinquante ans en arrière, à l'époque du Général. L'extrême gauche - Lutte ouvrière et le autres - sont des fascistes: la valeur d'une personne se mesure à son adhésion à la ligne du parti.
C'est une élection sans importance: le parlement européen n'a aucun pouvoir, même s'il coûte très cher.
Le président français en a fait un enjeu national. Il se fout de l'Union européenne.

12 mai 2019
Le premier ministre semble estimer que le référendum d'initiative partagée sur la privatisation d'ADP, soutenu et obtenu par plus de deux cents députés, est une atteinte à la démocratie. Mais ce sont des députés qui sont à l'origine de cet action, des élus, des représentants. Comment cela pourrait-il être contraire à la démocratie quand le conseil constitutionnel a estimé ce recours recevable? Quand un gouvernement s'apprête à vendre au privé ce qui rapporte à l'état - sans parler des enjeux stratégiques - les députés n'auraient pas le droit de recourir à la constitution pour s'opposer à une telle décision?
En réalité ce gouvernement considère toute opposition comme illégitime. Il tend à la dictature. Il a raison et, même quand il a tort, il a raison d'avoir tort. Pour lui c'est une simple question de pouvoir, de figure d'autorité.
Une sorte de caricature de mon enfance, de mon adolescence et d'une bonne partie de ma vie d'adulte.

1er mai 2019
Les socialistes, notamment Lionel Jospin, sont responsables de la situation présente. Jospin et les socialistes croyaient pouvoir battre Chirac, mais ils ont échoué. Jospin s'est "retiré de le vie politique", ce qui était une lâcheté, probablement la pire des lâchetés.
Il a livré la population à Chirac, Sarkozy, Hollande et, aujourd'hui, le président.
Mais Jospin n'a aucun remord et profite de ses avantages: une retraite plus que confortable, des propriétés à Paris et ailleurs.
J'ai toujours voté pour les socialistes, mais je ne voterai plus jamais pour eux. Ce sont des hypocrites qui veulent "éduquer" le peuple dans leur propre intérêt.
La droite veut exploiter le peuple mais sait jusqu'où elle peut aller et ne va pas plus loin.
Le pouvoir actuel va trop loin.

15 avril 2019
Si, vraiment, chaque CRS touche 500 euros par samedi de mobilisation des gilets jaunes (et je suppose que les gradés touchent davantage), cela représente 11 000 euros pas CRS depuis le début du mouvement. On peut raisonnablement supposer que tous les autres membres des forces de l’ordre touchent la même rémunération. 8000 policiers et gendarmes mobilisés chaque samedi représentent donc une dépense de 4 millions d’euros par samedi. Multiplié par 22 samedis, on arrive à 88 millions d’euros. Sans parler du prix des grenades et de l’armement, du carburant des voitures, des canons à eau, des blindés. On arrivera facilement à un milliard d’euros, sinon plus.
De toute évidence cet argent aurait pu être mieux employé.


6 avril 2019
Je crois que le mouvement des gilets jaunes est un mouvement anarchiste. Le peuple se gouvernant lui-même selon les règles qu'il se fixe. C'est pour cette raison qu'il dure et qu'il fait peur aux pouvoirs politiques établis. La démocratie représentative est discréditée: compromissions, corruption, rentes de situation, mensonges et arnaques.
Il est probable que ce mouvement sera réprimé dans le sang, comme la Commune de Paris.
Il n'y a pas d'autre issue.

25 mars 2019
Depuis trois mois, presque quatre, les Français vivent dans une sorte de théâtre d'ombres. Le lien entre le discours du pouvoir et ses actes est de plus en plus ténu. Il n'y a plus de démocratie puisque le parlement est au mieux une simple chambre d'enregistrement et, au pire, une caisse de résonance.
Rien ne relie plus le discours du pouvoir au réel néanmoins ce discours sans fondement est répété sans cesse par l'immense majorité des politiciens, éditorialistes et journalistes. Les moins malhonnêtes n'osent pas l'attaquer de front et louvoient sans pour autant refuser de participer aux plateaux télé.
Moi, comme il y a quelques jours, je pense à Eric Arthur Blair, c'est à dire George Orwell que je considère comme un des plus grands écrivains du vingtième siècle, sans doute le plus grand.
Dans 1984, Winston est chargé de réécrire l'histoire pour qu'elle corresponde à la ligne du parti. On arrive, au bout du compte à une perversion totale du langage:
War is peace
Freedom is slavery
Ignorance is strength
Je crois qu'on pourrait ajouter ce qui était écrit à l'entrée du camp de Buchenwald (je peux me tromper sur le camp): Arbeit macht frei
Ce pouvoir vit dans l'illusion que la publicité pourra convaincre la population d'adhérer à son projet sans lien avec la réalité. 
La vieille dame qui a été grièvement blessée à Nice aurait dû rester chez elle, puisqu'elle était âgée et donc faible. Ce n'est pas la faute des flics, c'est celle de la vieille dame. War is peace.


21 mars 2019
All animals are equal but some animals a more equal than others.
Telle est la philosophie macroniste. La philosophie des cochons dont le chef s'appelle Napoléon.
Si vous me lisez, procurez-vous La ferme des animaux. Et aussi 1984. Il y a u rapport étroit entre le newspeak et les "éléments de langage" dont nous sommes abreuvés.
Le but: qu'on aime Big Brother.

20 mars 2019
Ce que devient mon pays, la France, que je n'aimais pas beaucoup, mais tout de même un peu, me donne aujourd'hui envie de vomir. L'armée contre le peuple? On en revient aux années 1930 ou à celles de Germinal.
Un pouvoir sans véritable légitimité démocratique est-il prêt à faire tirer sur les manifestants à balles réelles?
Faudra-t-il que quelqu'un s'immole par le feu pour que las pouvoirs politique et médiatique prennent conscience de leur dévotion à un président qui, à défaut de pouvoir être le centre de l'univers, tient à être le centre de la France. Louis XIV, Napoléon, Napoléon III, dit le petit. Ou encore Benali ou le dictateur chinois que notre président va recevoir.
Xi, qui tient son pays d'une poigne de fer, ne pourra éprouver que du mépris pour ce petit président incapable de faire régner l'ordre chez lui.

12 mars 2019
Aujourd'hui, je suis allé de Nevers à Saint-amant montrond en voiture. Si on respecte les limitations de vitesse, pour ne pas perdre de points ou risquer une contravention, c'est un vrai parcours du combattant. Le regard doit être rivé à la fois sur les panneaux et sur le tachymètre.
J'ai décidé que la vitesse indiquée par mon tachymètre était la bonne. Sur de longues lignes droites, j'ai positionné mon régulateur sur la vitesse autorisée. J'ai été systématiquement doublé, même par des semi-remorques qui ne respectaient pas la distance de sécurité et me "poussaient".
Je crois qu'il y a un abus de pouvoir de quelques communes qui imposent 30 km/h simplement parce qu'elles ont le pouvoir de le faire. Je crois aussi que des gens peuvent dépasser la limitation de vitesse parce qu'ils sont protégés ou exemptés. Peut-être savent-ils où se trouvent les radars fixes ou peut-être sont-ils informés des contrôles de la gendarmerie ou de la police.
En tout cas, respecter la loi est très difficile, très compliqué. Trop difficile et trop compliqué.
Je crois que la loi est faite pour inciter les gens à l'enfreindre. Ainsi tout citoyen sera un délinquant en puissance.


4 mars 2019
Verdi, sur YouTube, est un antisémite à visage humain comme, autrefois, on parlait de communisme à visage humain. Il semble dire le bon sens, prêcher la bonne révolte face à un président autoritaire, insensible, méprisant et imbu de son pouvoir, mais il ne peut - ironiquement comme le président - empêcher son inconscient de refaire surface: antisémitisme et antisionisme.
Ces préjugés invalident tout le reste de son raisonnement, à supposer qu'on puisse parler de raisonnement.
Verdi est un piège, un manipulateur téléguidé par on ne sait qui.
Face au président qui se croit tout-puissant, l'appel à la révolte est stupide. Le pouvoir est toujours le plus fort. La non-violence est la seule issue: tourner le dos, rester indifférent aux manipulations publicitaires du pouvoir, cesser d'écouter les radios d'état, les radios entrelardées de pubs et les chaînes de télé d'info continue; s'informer si possible par d'autres canaux.
La violence engendre davantage de violence. Jusqu'ici les gilets jaunes sont parvenus à échapper à cet engrenage. Verdi voudrait plus de violence.
Et les Juifs, Israël, les sionistes n'ont rien à voir avec ça. Le capitalisme n'est ni juif, ni israélien ni sioniste. Il est mondial. Le président n'est pas la marionnette des Juifs, des sionistes, il est la marionnette d'un capitalisme mondialisé qui comprend les milliardaires américains, chinois, russes, français et ainsi de suite.
Quant à dire, comme l'affirme Verdi, qu'Israël n'aurait pas le droit d'exister! On ne peut pas déclarer plus clairement son antisémitisme.

27 février 2019
A mon avis les gilets jaunes devraient cesser de manifester. Le pouvoir illégitime croira avoir gagné et ira plus loin dans l'oppression de ceux qui ne peuvent pas se défendre, ce qui videra les propos de ce pouvoir de tout sens.
Déjà, sous prétexte de pollution, les vignettes crit'air, qui ne sont pas obligatoires, interdisent aux plus pauvres d'accéder aux centre des villes. L'état, qui pourrait mettre un terme à cet abus de pouvoir, laisse faire.
Tourner le dos.
Le vrai visage du "grand débat national" apparaît: rien, le néant.
La publicité ne permet pas de gouverner.

25 février 2019
J'en ai marre de la France, de ce régime monarchique où une personne décide de tout, détient et exerce tous les pouvoirs. Si les Français pouvaient fuir, ils le feraient. Ceux qui peuvent le faire le font.
L'assemblée nationale ne joue pas son rôle.
Le gouvernement par décret ne devrait pas être autorisé.
Nous vivons sous une dictature qui ne dit pas son nom. Grâce au général, qui a obtenu l'élection du président au suffrage universel, et grâce à Jospin, qui a lié les élections présidentielle et législative, croyant devenir calife à la place du calife puis, ayant échoué, s'est lâchement "retiré de la vie politique", laissant le pays à la merci de Chirac, puis à celle des petits chefs Sarkozy et Hollande, et enfin à celle de Macron, qui se prend pour Napoléon mais n'est même pas Napoléon le petit.
Un homme qui devrait tout contrôler et ne contrôle plus rien.
Et surtout, je crois, personne ne veut plus travailler avec lui, être lié à lui.
En fait il est foutu. Le "grand débat" devient le "grand n'importe quoi".
Le culte de la personnalité ne marche pas.

24 février 2019
En fait les socialistes sont responsables de la situation actuelle de la France. La lâcheté de Jospin, puis la lâcheté d'Hollande. Des membres d'un parti, qui avaient gravi les échelons jusqu'au sommet mais se foutaient totalement de la population. D'où leur lâcheté. Jospin de "retirant de la vie politique" après sa défaite et Hollande renonçant à se présenter à l'élection présidentielle.
En fait les gens qui prétendaient défendre la population l'abandonnent.
Et c'est une sorte de guide hystérique qui prend le pouvoir.

23 février 2019
Personne ne me lit et je vais être supprimé, mais c'est sans importance.
De mon point de vue la France s'achemine vers une dictature avec un culte de la personnalité. Tout émane du président qui a toujours raison et sait alors que les gens ignorent. La représentation - les députés - ne défend pas la population mais se prosterne aux pieds du sauveur. J'ai longtemps cru que ces députés feraient leur travail, défendraient les gens qui les ont élus, mais ils ne l'ont pas fait et ne le font pas. Ils répètent, comme des perroquets, les "éléments de langage" imposés par le président. Tout ça n'a rien de démocratique et ces "éléments de langage" ne convainquent personne.
Le président se considère comme une sorte de gourou tout-puissant dont les adeptes portent la bonne parole, bonne parole que personne ne peut contester. Pendant les "débats" que j'ai vus sur LCI, les députés macronistes coupent la parole aux autres intervenants et, souvent, les "journalistes" aussi.
Il faut, selon moi, tourner le dos à ces sectaires. Les partis politiques restants, ce qu'il reste des partis politiques, devraient refuser de participer aux "plateaux" des chaînes d'info continue. Si cela se produisait ces chaînes ne diffuseraient que des éloges du grand leader et on ne les regarderait plus. Mais, bien sûr, ce qu'il reste des partis politiques se raccroche aux branches alors qu'ils devraient tourner le dos.
On ne peut rien contre un gourou, sauf lui tourner le dos.
Les gourous ne sont pas rationnels. Si les gilets jaunes cessaient leur mouvement, le gourou repartirait de plus belle. Mais qui l'écouterait?
Si le président avait pu changer de gouvernement pour désamorcer la crise, il l'aurait fait. La réalité c'est qu'il ne peut pas changer de gouvernement parce que personne ne veut travailler avec lui.
Un gourou à la tête d'une secte qui voudrait imposer son pouvoir.

18 février 2019
Si je pouvais conseiller les gilets jaunes, je leur dirais de cesser les manifestations, de cesser de participer aux "plateaux" des chaînes d'information continue, de tourner le dos à ce gouvernement du coup médiatique. Si les partis politiques restants, surnageant, avaient encore une once d'amour-propre ils devraient, eux aussi, refuser de participer à ces "plateaux" des chaînes d'info continue. Les "experts", eux aussi, cautions intellectuelles, devraient refuser de participer à ces "plateaux".
Ainsi, il n'y aurait plus, sur ces "plateaux" que des députés de la majorité. Il n'y aurait plus personne dans la rue. Les commerçants pourraient continuer de faire des affaires et le gouvernement pourrait poursuivre ses opérations de com.
Mais personne n'écouterait. Qui écoute les pubs?
Face au vide que feraient ce gouvernement et ces chaînes de télé d'info continue? Et même toutes les chaines de télé?

4 février 2019
Ce président, ce gouvernement et cette majorité parlementaire sont incapables de gouverner la France. Ils s'accrochent à une légitimité qu'ils n'ont jamais eue et à un pouvoir qu'ils n'ont plus. Ils parlent beaucoup mais personne ne les écoute.
Ils croient pouvoir s'en sortir grâce à des opérations de com, comme celle qui a hissé le président à l'Elysée. La com n'est que de la com, le pub n'est que la pub. Des mensonges et, surtout, des détournements d'argent au profit de publicitaires vendant des produits que la plupart des gens ne peuvent pas se payer.
De toute évidence ce n'est pas ainsi qu'on peut gouverner un pays.

2 février 2019
De mon point de vue, un gourou et une secte sont au pouvoir dans notre pays. Une sorte de culte de la personnalité s'est instauré autour du président, qui décide de tout et, à l'instar du leader maximo, pérore pendant des heures tandis que ministres et députés, sur les "plateaux", tentent de justifier grâce à un discours stéréotypé venu d'en haut. Un peu comme le discours des scientologues: rien à voir avec la réalité.
Pendant la semaine qui s'annonce, le président ira, en plusieurs endroits, faire des discours de plusieurs heures face à des auditoires captifs. Cela sera largement - jusqu'à l’écœurement - retransmis par les chaînes d'info continue. Les commentaires, sur ces mêmes chaînes, seront hagiographiques ou lâches.
Au fond c'est le pouvoir du gourou et de sa secte contre celui des infidèles.
Mais Macron n'est pas Castro. Il n'a pas le soutien de la population. Et il n'est pas Ron Hubbard: il ne peut pas soumettre l'ensemble de la population à l'électromètre.
Le président-gourou et ses adeptes rêvent d'un pouvoir absolu, mais ils devront tuer beaucoup de gens pour y parvenir et, de ce fait, leur victoire sera une défaite.

29 janvier 2019
Une semaine ou dix jours après avoir lancé le "grand débat national", modèle de démocratie selon lui, le président rend visite à un dictateur et lui fait des courbettes, sûrement pour que le dit dictateur achète des trucs.
Les Égyptiens, dans leur immense majorité, sont misérables et je n'ose pas imaginer dans quelles conditions vivent les détenus des prisons. Je suis allé deux fois en Egypte, il y a des années, quand le tourisme était encore possible (aux époques de Sadate et de Moubarak) et le peuple était déjà misérable. Les flics en civil avaient un gros automatique sous la ceinture de leur pantalon quand ils allaient boire un thé au café du coin; quand on atterrissait à Abou Simbel, l'avion était entouré de militaires armés; aux écluses d'Esna, des enfants plongeaient pour récupérer les pièces que les touristes jetaient dans l'eau; le matin, on voyait des gens se laver dans l'eau du Nil, polluée par les bateaux des touristes.
Aujourd'hui, sans le tourisme, les gens doivent être encore plus misérables.
Et c'est au dictateur de ce pays que notre président rend visite! Il est clair qu'il ne verra pas de tête de vache dans un seau, sur un marché, ni d'enseigne "Machmoud écrase les prix" dans une ville touristique près d'un temple antique. Ni les Fiat antiques, rafistolées, qui tenaient lieu de taxis au Caire.
En fait, au bout du compte, at the end of the day, un dictateur a rendu visite à un autre dictateur.

28 janvier 2019
Je crois que ce président, ce gouvernement et cette majorité parlementaire cherchent à provoquer des violences qui leur donneront une bonne raison de museler tout le monde, de réduire tout le monde au silence.
Il serait stupide de répondre à ces provocations par la violence, parce que c'est ce que le pouvoir espère.
Ce qu'il faut faire c'est mettre ce pouvoir face à lui-même. Quand les flics empêchent les manifestants de fuir lorsque se produisent des violences, les manifestants devraient tourner le dos aux forces de l'ordre et s'agenouiller, les mains sur la nuque, comme y ont été contraints ces lycéens qu'on a vus il y a quelques semaines.
Les maires devraient refuser de participer aux opérations de com organisées par le président. Les ministres en visite ne devraient voir que les dos des gilets jaunes, qui disent beaucoup.
Les membres des partis politiques d'opposition et les gilets jaunes devraient refuser de participer aux "plateaux" soi-disant contradictoires des chaînes d'info continue... et aussi des chaînes généralistes, qui bottent en touche et ne se sont jamais autant intéressées à la politique étrangère.
Il ne faut pas tomber dans le piège de la violence. Il faut tourner le dos.
Ce pouvoir ne représente pas la population. Il représente des gens qui exploitent et méprisent la population. La violence conduira au chaos, lequel est l'objectif de ce pouvoir parce qu'il lui permettra d'imposer sa loi.
La population peut tourner le dos. Mais il faudrait aussi que les responsables politiques qui acceptent leur rôle de faire-valoir sur les plateaux télé tournent, eux aussi, le dos. Il est peu probable que ça se produise, mais il n'est pas interdit d'imaginer un débat contradictoire entre des députés de la majorité et de ses alliés.
Une sorte d'overdose d'éléments de langage.
Le topic mis en avant, aujourd'hui, est la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes. L'arbre qui cache la forêt. Comme si c'était l'essentiel! Des tas de gens, sur les plateaux, viennent déblatérer. Mais c'est de l'enfumage; pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas de l'essentiel.
L'essentiel, de mon point de vue, c'est le pouvoir d'une secte qui dispose de moyens financiers illimités et recourt à tous les moyens de la com pour écraser la population.
Lors d'une conférence de Suisse, alors qu'on se demandait si les nazis allaient envahir la confédération (ce qu'ils n'avaient pas envie de faire puisqu'ils y planquaient leur fric) Gandhi a dit que, si les panzer franchissaient la frontière les gens devraient se coucher sur la route et laisser les chars les écraser. Au bout d'un certain temps - et de milliers de morts - les conducteurs des blindés refuseraient d'aller plus loin.
Il faut s'en tenir à la non violence, tourner le dos à ce pouvoir qui finira par tuer des innocents.
Il en a déjà grièvement blessé un.


22 janvier 2019
C'est la perfidie qui caractérise ce président, ce gouvernement et la majorité parlementaire qui les soutient. Marketing, coups médiatiques, publicité, le tout relayé par des médias aux ordres des entreprises propriétaires des chaînes de radio et de télé ainsi que de la majorité des journaux et revues. Sans parler des chaînes soi-disant "publiques", qui sont prisonnières à la fois du pouvoir et de l'argent de la publicité.
Il y a toujours un abîme entre ce qui est annoncé et la réalité. Coluche en son temps, à propos de publicités sur les lessives, se demandait ce que pouvait bien pouvoir dire "plus blanc que blanc".
On peut se demander ce que signifie "grand débat national".
Le président pouille la chemise face aux maires, pendant des heures, mais c'est un public captif et qui se souvient de ce qu'il a dit?
Sur les plateaux télé, les députés de la majorité parlementaire répètent, comme des perroquets, les "éléments de langage". Leurs opposants - leurs faire-valoir? - sont de plus en plus bas dans la hiérarchie des partis d'opposition. Je crois que les opposants devraient refuser de participer à ces plateaux; ils devraient laisser le champ libre aux perroquets de la majorité parlementaire. Ainsi personne ne regarderait ni n'écouterait. Les recettes de la pub chuteraient.
Pour ces gens, qui contrôlent plus ou moins tout, la population est composée d'esclaves stupides, qui ne comprennent rien à rien.
Demain, si j'ai bien compris, le président déjeunera avec des élus locaux dans la Drôme. Nul doute qu'il y aura des tas de caméras de télévision... et de très nombreux flics.

17 janvier 2019
Le "grand débat national" est une opération marketing montée à la hâte et bancale. Les "garants" n'ont toujours pas été nommés. Le président impose aux maires des réunions qui aboutissent à mettre des villes en état de siège... et même à supprimer un marché traditionnel, probablement sans indemniser les commerçants, qui perdront une journée de travail.
Tout est le fait du prince, relayé par des médias contrôlés par des groupes financiers, sinon des personnes, favorables au pouvoir en place. Les ministres et les députés de la majorité sont des perroquets qui répètent les "éléments de langage" comme les acteurs des pubs pour les bagnoles, les lessives, les brosses à dent électriques, les aspirateurs ou les jeux à gratter... enfin tout et n'importe quoi.
Personne ne croit à la pub. Son rendement financier est, sans doute, minable, d'autant que les gens sont de plus en plus pauvres. Mais on continue de dépenser des millions en pub. Pourquoi? Pour payer grassement les publicitaires qui, bien sûr, ne comptent pas au nombre des gilets jaunes pauvres, délaissés, méprisés, accusés de fainéantise et, plus récemment, de connerie.
Ce pouvoir est d'une rare violence et tente d'inverser la donne en accusant les protestataires de violence. Les politiciens ne s'opposent pas directement au "grand débat national" - et ils ont raison - mais ils sont tièdes. L'opération marketing réussira peut-être, mais il faudra tenir deux mois. Le président ira-t-il, toutes les semaines, haranguer les maires?
Je doute que les gilets jaunes se démobilisent. Personnellement, j'ai plutôt envie de les rejoindre.
Face à la violence de ce pouvoir, seule la non-violence peut l'emporter. Ne plus écouter la radio ni regarder la télévision, qui sont verrouillées. Quand la police charge, tourner le dos et s'agenouiller, les mains sur la nuque, comme les élèves du collège de Mantes-la-jolie, si mes souvenirs sont bons.
Tourner le dos à ce pouvoir et le contraindre à la violence physique. Une violence physique qu'il exerce déjà mais dont personne ne parle.

15 janvier 2019
Ce président et ce gouvernement provoquent les gens qui sont sous-payés et écrasés d'impôts, notamment de taxes indirectes qui sont la forme la plus injuste de l'impôt.
Ils attendent, espèrent, un drame qui leur permettra d'interdire les manifestations et de déployer leurs opérations de communication qui seront aussi suivies que les publicités pour les lessives ou les brosses à dents électriques... ou les voitures. Il est probable que le parlement les suivront.
Le risque c'est l'insurrection. Si cela se produit et si le pouvoir tue des gens, des opposants, il n'aura plus sa place dans l'Union européenne.
Au fond: qui sème le vent récolte la tempête.
On n'est plus au dix-neuvième siècle.

8 janvier 2019
Le problème de la France est une administration pléthorique, incompétente, qui méprise ses "clients". Elle est composée de gens bénéficiant de la sécurité de l'emploi et d'une retraite équivalente à leur salaire. En somme, de privilégiés.
Aucun président, aucune assemblée nationale, n'a osé s'attaquer à cette sangsue qui suce le sang de la nation et survit à toutes les élections soit-disant démocratiques.
Le plus souvent les élus sont des membres de cette administration.
D'où les "gilets jaunes", soutenus par une part importante de la population.
Au fond le pouvoir a été confisqué par l'administration.
La flicaille, sous-prolétariat administratif, est le dernier rempart d'un pouvoir à bout de souffle.

6 janvier 2019
Depuis 2002, si je ne me trompe pas, les élections présidentielle et législative sont jumelées. Jospin, artisan de cette modification du calendrier, espérait être élu président, mais n'a pas passé le premier tour. Il s'est lâchement "retiré de la vie politique".
Depuis la population est consultée tous les cinq ans et, pendant cinq ans, les élus peuvent faire n'importe quelles conneries sans craindre la sanction de la population. Mais Chirac a jeté l'éponge, si mes souvenirs sont bons, Sarkozy n'a pas été réélu, Hollande a, lui aussi, jeté l'éponge et, maintenant, on a Macron. Pour cinq ans, sans possibilité de sanction électorale.
Avant le coup raté de Jospin, il y avait une possibilité de cohabitation, qui freinait les ardeurs des enragés et permettait, dans une faible mesure, de les mettre en échec. La population l'avait bien compris et s'en servait, en jouait.
Depuis 2002 cette possibilité n'existe plus. Des clans exercent le pouvoir sans partage et sans possibilité de sanction. Chirac, Sarkozy, Hollande et, maintenant, Macron.
Et on nous parle de démocratie?
De mon point de vue c'est plutôt le fascisme par tranches de cinq ans. Ces gens se croyaient tout permis, se croyaient tout-puissants; les tout-puissants putatifs d'aujourd'hui se sont heurtés à la colère de la population et devront, s'ils veulent se maintenir au pouvoir, baisser le masque.

4 janvier 2019
Le gouvernement français tente de faire passer les "gilets jaunes radicalisés" pour des adeptes de la violence gratuite. Les gens qui manifestent depuis des semaines n'ont pas été physiquement violents.
Il existe une autre violence: la violence économique. Fermer les usines, mettre les gens sur le carreau, instituer des taxes que les gens ne peuvent pas payer, puis consentir des "aides" qui feront d'eux les prisonniers d'une administration tentaculaire et sans âme.
La violence économique existe.
Jusqu'ici les "gilets jaunes" ont été très raisonnables. Mais je crois que le pouvoir cherche l'affrontement. Le président, le gouvernement et la majorité parlementaire veulent écraser la population. Ils ne s'appuient que sur une légitimité juridique chancelante et sur les flics. Ils cherchent manifestement l'affrontement et espèrent pouvoir en tirer profit.
La politique du pire.

5 Janvier 2019
Il faudrait tourner le dos à ce pouvoir économico-politico-médiatique. Les "gilets jaunes" devraient refuser de participer aux "plateaux" des télés et refuser de répondre aux journalistes postés sur les rond-points. Si le président ou les ministres osent encore se déplacer, les gens devraient leur tourner le dos. Si les "gilets jaunes" des rond-points sont attaqués par les "forces de l'ordre", ils devraient tourner le dos et avancer à reculons pour obliger les flics à les frapper dans le dos.
La légitimité de ce pouvoir n'est que juridique. Il s'est conduit stupidement, se croyant tout permis, et on peut lui tourner le dos.
Il est peu probable qu'il s'en remette.