11 octobre
J'ai lu plus de la moitié de The Haeder They Come, de T. C. Boyle, et je ne vois toujours pas où l'auteur veut en venir. Est-il d'accord avec Adam et Sara qui, pourtant, semblent très déjantés? Je devrais chercher si un Colter a bien participé à l'expédition de Lewis et Clark. Probablement. Les recherches de Boyle sont toujours scrupuleuses. Témoin: The Women.
A propos de la campagne présidentielle américaine et des primaires de la droite en France on parle de populisme. Les champions sont Trump, Sarkozy, Le Pen et Mélanchon ... et Macron.
La galaxie médiatique leur fait une fleur en les qualifiant de "populistes". Ils ont des points communs avec le général Boulanger - l'ambition personnelle, la trahison - et, comme le général Boulanger, ce sont surtout des démagogues qui caressent ce qu'ils qualifient de "peuple" dans le sens du poil pour obtenir le pouvoir.
Pourquoi les médias les plus largement diffusés parlent-ils de populisme et pas de démagogie? Sarkozy voudrait faire un référendum pour pouvoir interner des gens qui sont seulement surveillés par la police. C'est radicalement ridicule. Jamais ça ne pourra passer dans un état de droit. Et où mettrait-on ces internés, puisque les prisons sont plus que pleines? Dans des camps? Des camps bien sûr, avec des gardiens, ce qui crérait des emplois.
De mon point de vue la population - pas le "peuple" qui renvoie aux Louis -, le corps électoral s'efforce, depuis que le général a obtenu par référendum l'élection du président au suffrage universel (peut-être parce qu'il sentait qu'il y avait un loup dans la constitution de 1958) s'efforce de priver le pouvoir de pouvoir. En témoignent les cohabitations.
Et, trahison ultime, ce sont les socialistes qui ont fini de verrouiller le système - Jospin le lâche - en instaurant le quinquennat et le jumelage des élections présidentielle et législatives.
Au moins, aux Etats-Unis, les élections partielles de mi-mandat permettent à la population de rectifier le tir, si elle en a envie. Pas en France.
Jospin a fait ça. Il a muselé le peuple - pour lui, ce n'était pas la population - et, quand ça n'a pas marché, il s'est barré la queue entre les jambes, mais sans doute convaincu que le "peuple" était stupide.
Résultat? Chirac et Raffarin, puis Sarkozy et Fillon. Et, enfin, Hollande et Vals. Puis les surenchères démagogiques que les journalistes politiques, les éditorialistes, les universitaires qualifient de populisme.
La gauche est hors-jeu: l'effet Jospin. La droite, avec ses primaires, vise la deuxième place, derrière Marine Le Pen en espérant le même "sursaut républicain" que lors de l'élection de Chirac face à Jean-Marie Le Pen.
Rien ne prouve que ça se reproduira, même si Jupé remporte la primaire. La population, l'électorat - pas le peuple - ne veulent plus être gouverné de cette façon, d'une façon autoritaire, comme s'ils étaient inférieurs. Je doute qu'il y ait un "sursaut républicain". Même si les socialistes font appel à lui, ils sont tellement discrédités - à cause de l'effet Jospin - qu'ils ne seront pas entendus.
Macron, apparatchik, premier de la classe, raisonnable en apparence mais, en réalité, avide de pouvoir, sera écrasé par les socialistes, les centristes et la droite. Au mieux c'est un rêveur, au pire c'est un cynique.
Ce que veulent la population et l'électorat, c'est mettre en échec ce pouvoir qui les écrase depuis la démission du général. Ils éliront Marine Le Pen - sans doute avec une très faible participation - et lui refuseront une majorité à l'assemblée nationale. Le pouvoir sera impuissant.
La Belgique a passé des années sans pouvoir central et l'Espagne n'a plus de gouvernement depuis des mois. En Pologne, les démagogues ont été obligés de reculer sur l'interdiction de l'avortement. Au Royaume Uni, les démagogues favorables au brexit sont incapables de se choisir un chef - Nigel a fui la queue entre les jambes - et les conservateurs ne savent plus quoi faire. Theresa May devrait dissoudre l'assemblée, mais elle ne le fait pas.
Plus ou moins partout, les populations - pas les peuples - ne veulent plus être gouvernés comme il l'ont été pendant des siècles. Même aux Etats-Unis.
Quand les élections sont libres, elles s'arrangent pour annuler le pouvoir: Marine Le Pen sans majorité à l'assemblée.
14 novembre
On se moque de Donald Trump, qu'on appelle simplement Trump. De sa coiffure. De sa tour. On émet même des doutes sur sa santé mentale. On l'accuse d'être raciste et misogyne, de ne pas savoir s'exprimer correctement. Des commentateurs ont dit qu'il parlait comme un enfant de six ans.
En réalité, les personnes qui parlent dans le poste ou à la télé, les talking heads, ont les jetons, balisent parce que le même genre de truc pourrait arriver ici, en France, et Marine Le Pen pourrait être élue présidente quel que soit son adversaire de la droite qui se prétend républicaine.
L'élection de M. Trump redistribue les cartes.
Pourquoi? Pas pour des raisons compliquées mais, simplement, parce que les gens qui gouvernent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale se sont laissés déborder par les sociétés multinationales et la finance (Reagan et Thatcher).Les ouvriers ont été les premiers sacrifiés - les mineurs, les métallurgistes - mais tout le monde s'en foutait. Liberté de circulation de l'argent, mais pas liberté de circulation des personnes. Surtout pas des personnes pauvres, comme on voit aujourd'hui avec la crise des "migrants", qui sont en réalité des réfugiés.
Ces gouvernants traditionnels, légitimes depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, ont livré la population aux "gros animaux" que sont les PDG de multinationales et de banques.
Le fossé s'est creusé entre leur discours et ce que vivaient les gens. La classe moyenne a été attaquée et elle a voté pour Trump. Cet homme, milliardaire, ne peut pas être corrompu - que lui apporteraient quelques millions de plus? - alors qu'on peut s'interroger sur son adversaire.
Mais, en fait - plus important - je pense surtout aux habitants de Mossoul, et d'Alep. Des gens qui n'ont rien fait et sont bombardés ou pris entre les feux de déments se réclamant de l'islam et d'une armée irakienne impuissante parce que lâche. N'a-t-elle pas abandonné Mossoul sans combattre il y a deux ans?
Comme toujours depuis la Seconde guerre mondiale ce sont les civils qui paieront le prix fort.
19 novembre 2016
On a le choix entre deux "populisme". En fait deux démagogismes. Celui de droite, Marine Le Pen, et celui de gauche: Mélanchon. La droite et le centre, avec leurs primaires se ridiculisent. Les candidats, derrière leur pupitre, comme pour Question pour un champion. Ridicule. Ils rampent devant ce qu'ils appelleront demain, quand ils seront, élus, "le peuple", comme au temps de Louis XIV et de Napoléon. Ou du Général. Quel que soit le vainqueur de la primaire de la droite et du centre, ils se tireront dans les pattes, ils se mettront des bâtons dans les roues. Si Marine Le Pen gagne, beaucoup se rallieront.
A gauche, tout dépend de la décision du président, qui ne décide pas. Qui attend, mais on se demande quoi. Une intervention divine?
La droite et la gauche sont disqualifiées. Le vainqueur de la primaire de la droite espère remporter la mise face à Marine Le Pen grâce au "réflexe républicain". C'est plutôt minable.
Entre le populisme de droite de Marine Le Pen et le populisme de gauche de Mélanchon, qui sont plus ou moins équivalents, je choisirais celui de Mélanchon, qui foutrait vraiment le bordel.
Les populistes sont des démagogues.
Mais la "classe politique" traditionnelle, surtout à droite, a toujours appuyé sur la pédale de la démagogie: la sécurité.
Le populisme de Marine le Pen sera dans le prolongement de la droite traditionnelle. Celui de Mélanchon, qui est une personne très désagréable, foutra le bordel.
Et, en fait, on a besoin du bordel.
23 novembre 2016
La bataille Juppé/Fillon est minable et ridicule. Ils sont d'accord sur l'essentiel: asservir ce qu'ils appellent "le peuple" et ce que j'appelle "la population". Les médias font monter la mayonnaise parce que ça fait vendre du papier ou du temps d'antenne rémunéré pas la publicité. Mais, au bout du compte, il n'y a pas de différence entre Juppé et Fillon. Quel que soit le désigné, le soufflé s'effondrera.
Grâce à sa primaire, la droite a réussi a occuper le terrain avec la complicité des médias. Quand son champion sera désigné, elle devra tout recommencer.
En attendant, à Mossoul et à Alep, on tue des gens qui n'ont rien fait. Et sans doute aussi plus ou moins partout. Au Soudan, en Egypte, au Yémen, au Mali, au Nigéria, aux Philippines.
26 novembre 2016
En réalité, que savons-nous sur nous, sur le monde, sur l'univers? Presque rien. Nous ne savons pas d'où nous venons ni ce que nous sommes: quand j'étais enfant l'homo sapiens était apparu il y avait quinze ou vingt mille ans; aujourd'hui, ce serait plutôt trente ou quarante mille ans. Ce sont, de toute façon, des durées qui donnent le vertige.
Quand j'étais enfant, l'astrophysique n'existait pas. La relativité était à peine compréhensible - conceptualisable - et personne n'avait entendu parler de la physique quantique qui datait pourtant, si mes souvenirs sont bons, des années 1930.
On ne sait pas d'où vient l'être humain, ni même ce qu'il est; en ce qui concerne l'astrophysique, des calculs semblent avoir démontré que l'univers observable - donc observé - ne représente qu'un peu plus ou un peu moins de cinq pour cent de l'univers réel si on tient compte de la matière noire et de l'énergie sombre, dont on ignore tout et qu'on ne parvient pas à détecter.
Les progrès de la technologie sont assimilés à ceux de la science, du savoir. Il y a un lien, je suppose. On parle d'ordinateurs quantiques qui seraient beaucoup plus puissants que les machines ordinaires.
A la radio, à la télé, dans les journaux et dans des livres, des spécialistes exposent le fruit de leurs recherches. C'est souvent intéressant, mais que savent-ils vraiment? Pas grand-chose. Presque rien. Mais cela ne les empêche pas d'étaler leur savoir et de pontifier sur les ondes, dans les revues, à la télé et dans les livres.
Je suis un peu injuste, d'accord.Mais Socrate n'a-t-il ps dit "ce que je sais c'est que je ne sais rien"? Je ne peux pas dire dans quel dialogue de Platon cette phrase apparaît. A supposer qu'elle apparaisse. J'ai essayé de lire les dialogues de Platon, mais je ne possédais pas la culture qui m'aurait permis de les apprécier et, éventuellement de les critiquer. C'est une affaire de spécialistes.
Mais, au bout du compte, on ne sait rien?
29 novembre 2016
Les nouveaux paquets de clopes sont une agression. Mais ça n'empêche pas l'Etat de percevoir ses taxes... et de ne pas augmenter ces dernières à l'approche d'une année électorale. Il est probable que le nouveau gouvernement, même si c'est le même, augmentera les taxes après l'élection.
Avec ce nouveau paquet (qui devait être "neutre") l'Etat reconnait qu'il autorise la vente d'un produit toxique sur lequel il prélève sa part. En même temps, il se donne bonne conscience en effrayant, culpabilisant, agressant, les utilisateurs de ce produit qui lui permet de récolter des millions d'euros, peut-être des milliards. C'est un Etat schizophrène parce qu'il a deux personnalités: celle des tenants de la santé, qui voudraient interdire le tabac au nom de la "santé publique" et celle du comptable qui engrange les taxes.
Je suis sûr que les types et les nanas qui ont voté ces lois fument. Il paraît que les paquets de clopes sont bon marché au Palais Bourbon et il y a aussi des cigares conservés dans une cave à humidité constante.
Comme toujours, on s'attaque à ceux qui ne peuvent pas se défendre.
L'alcool cause beaucoup plus de dégâts que le tabac: accidents de la route, bagarres, homicides, violences conjugales. Pourtant l'Etat n'impose pas d'étiquettes "neutres" sur les bouteilles et les canettes. Pourquoi? Parce que les lobbys de l'alcool sont plus forts que les lobbys du tabac.
Je ne pense pas qu'on puisse trouver un exemple d'accident de la circulation causé par le tabac. Pour l'alcool, c'est une autre histoire.
Hypocrisie. Si quelqu'un pouvait prendre une photo de ces hypocrites une clope, un cigarillo ou un cigare à la bouche, tout s'effondrerait. Mais ils doivent fumer en cachette, comme des gamins qui redoutent de se faire surprendre.
1er décembre 2016
Il y a des gens qui veulent imposer leur idées ou leurs principes aux autres. Tous les moyens sont bons.
On parlait aujourd'hui des sites qui se présentent comme pro-avortement mais sont en fait anti-avortement. Le gouvernement a proposé une loi permettant de les sanctionner... après tout, on sanctionne bien la publicité mensongère. Pour combattre ce texte, la droite présente ce texte comme une entrave à la liberté d'expression. En conséquence, le mensonge et la manipulation font partie intégrante de la liberté d'expression car ces sites semblent avancer masqués, avec un faux nez. Et tromper les gens qui leur font confiance ne semble pas les gêner. Après tout, le but étant élevé, la fin justifie les moyens. Des catholiques? Il me semble pourtant que le mensonge est un péché que l'église abhorre.
Au fond, il y a des gens, surtout dans les milieux du pouvoir, qui prennent plaisir à encadrer, réduire la liberté des autres... de ceux qui sont, à leurs yeux, le peuple, c'est-à-dire la populace ignorante. Ils croient pouvoir lui faire gober n'importe quoi. Et ce "ils" inclut la présidente du Front national.
Ils sont, en fait, un théâtre d'ombres chinoises. Ils s'agitent derrière leur drap comme des marionnettes essayant de se faire remarquer, de voler la vedette aux autres pantins. Le spectacle de la droite, pendant les primaires, a été lamentable et celui des primaires de la gauche s'annonce comme le comble des nanards.
Le peuple se tient le menton, comme le Penseur ou se gratte la tête. Bientôt, si ce n'est pas déjà le cas, il fera des blagues comme celles qui, autrefois, prenaient pour cible les gérontocrates du système soviétique.
C'est tout pour aujourd'hui.
2 décembre 2016
Le Président a décidé de "briguer un second mandat" comme disent les médias. Compte tenu de la situation, il a tiré la conclusion et pris la décision qui s'imposaient.
La gauche salue son courage, sa sagesse, sa lucidité et lui reconnaît des qualités d'homme d'état, quel que soit le sens de cette expression. La droite salue les mêmes qualités (sauf celle d'homme d'état) et embraye aussitôt sur les échecs du quinquennat.
Moi, je n'ai jamais douté du président Hollande. De son désir de bien faire, de son honnêteté, de sa probité.
La droite n'a pas admis la défaite de Sarkozy; la droite n'accepte pas les défaites électorale parce qu'elle croit que son pouvoir sur la France et la population française est de droit quasi divin. Elle a tapé sur le président Hollande.
Mais, bien sûr, le plus grave a été la trahison de son propre camp, la trahison des socialistes, de ses ministres et des députés qui avaient été élus grâce à son accession à la présidence. les "frondeurs" et les partisans de Mélanchon, qui est un démagogue au même titre que Marine Le Pen, se sont objectivement alliés à la droite pour le déboulonner.
Sur quoi ont reposé ses baisses de popularité? L'affaire Bernarda? C'est ridicule. Sa vie privée? Les rois avaient plein de maîtresses, les présidents aussi et Mitterrand avait même deux familles. Sans parler de Sarkozy, qui largue sa femme, se met avec Carla Bruni, annonce à la France entière que "Carla et moi c'est sérieux", comme un ado parlant de sa nouvelle copine à ses parents, puis l'épouse. C'est ridicule. "Closer" ou "Gala", ces torchons, feraient-ils la politique?
La goutte d'eau - la goutte d'acide, la goutte de poison - qui a fait déborder le vase a été le livre des deux journalistes du Monde, Un président ne devrait pas dire ça. Je les ai vus au journal de treize heure, sur Antenne 2: chemises de deux rouges voisins, vestes sombres, comme en uniforme. Costauds, mais pas vraiment à l'aise. Il est vrai que Le monde n'est plus ce qu'il était dans ma jeunesse, qu'il est désormais, après un long déclin, entre les mains de je ne sais quel financier ou groupe de financiers.
Sans parler de Macron et de Valls.
Sur ce champ de bataille politique sur lequel on se bat depuis trente-cinq ans - depuis l'élection de Mitterrand, que la droite n'a jamais admise et a toujours voulu faire payer à la populace - il n'y a plus que des cadavres, des agonisants et des blessés.
Le candidat de la droite a été élu par une majorités de retraités aisés, pour ne pas dire riche. Par les beaux quartiers. La gauche, après ce qu'on appelle le renoncement du président, se retrouve avec Vals, qui fait la diva ou, peut-être, se retrouve dans la situation de Mickey l'apprenti sorcier avec ses balais. Parce que, sans formule magique, il court droit à la catastrophe.
J'entends souvent parler, sur France culture, de "renverser la table et qu'est-ce qu'on fera après". Il me semble que chez nous, en France, la table a été renversée.
Une droite de riches retraités, une gauche en lambeaux, Marine Le Pen qui se frotte les mains.
6 décembre 2016
Mensonge, manipulation, pouvoir.
La droite et le centre ont occupé le pouvoir pendant des mois grâce à leur primaires; la gauche va occuper le terrain pendant des lois grâce à ses primaires.
La presse, tenue par des milliardaires ou des multinationales, relèvera les petites phrases, les lapsus, les mesures inapplicables. Elle jettera de l'huile sur le feu.
Pendant c temps, en Syrie et en Irak, on tuera des gens, on chassera des gens de chez eux, on rassemblera des gens dans des camps.
Les luttes pour le pouvoir au sein du parti socialiste sont aussi dérisoires qu'elles l'étaient au sein de la droite et du centre. Si, comme on dit, Vals vise en fait l'élection de 2022, c'est une stratégie stupide.
La droite veut exploiter le "peuple", mais le "peuple" a les moyens de se défendre. La gauche veut "éduquer" le "peuple" et le contraindre s'il n'est pas d'accord, parce que c'est pour son bien. Anne Hidalgo en est le parfait exemple. Alors qu'elle se prétend socialiste, sa politique, soi-disant écologiste, interdit Paris aux voitures des pauvres. En plus cette socialiste cède la gestion du stationnement à Vinci, une multinationale.
7 décembre 2016
Les paquets de cigarettes devaient être "neutres". En réalité, ils sont très, terriblement, agressifs. Et les buralistes sont obligés de chausser leurs lunettes pour distinguer les "blue" des "red".
Mais l'état qui a décidé cette agression continue d'engranger les taxes qu'elle produit. Il culpabilise et menace les fumeurs, mais il prend leur argent.
Hypocrisie.
Aussi longtemps que durera la campagne électorale, le prix des clopes n'augmentera pas, les taxes n'augmenteront pas. Aussitôt cette campagne terminée, l'élu s'en prendra aux fumeurs pour boucher les trous du budget et se retranchera derrière la "santé publique".
Hypocrisie, bien sûr.
Il n'y a peut-être plus de clopes et de cigares détaxés au Palais Bourbon - ce dont je doute - mais je serais étonné que les élus, les ministres et le président soient des personnes parfaites qui ne fument pas, font du sport, ne boivent pas et vivent pour servir le peuple, lequel fume, ne fait pas de sport, boit et se fout du tiers comme du quart.
Les parfaits et les minables qu'on peut ponctionner.
La perfection n'est pas de ce monde. Les dirigeants fumeurs doivent se cacher comme, autrefois, l'e lycéens allaient fumer derrière les chiottes pendant la récréation.
Et, bien sûr, on ne place pas d'images choquantes, agressives, sur les bouteilles d'alcool ou de vin, sur les canettes de bière.
Pourtant l'alcool fait beaucoup plus de dégâts que le tabac. Violences conjugales et contre les enfants, accidents de la circulation, Il n'existe pas de violences dues au tabac et il n'existe pas d'accidents de la circulation dus au tabac.
Le lobby de l'alcool est plus fort que celui du tabac, voilà tout.
Comme toujours, on s'attaque à ceux qui ne peuvent pas se défendre. On ne se contente pas de les ponctionner, on les culpabilise.
Que se passerait-il si ces gens, qui ne font rien de mal, remplaçaient la cigarette par l'alcool et foutraient le bordel?
Mais c'est déjà le bordel. Pollution à Paris, circulation alternée, transports en commun gratuits... panne du RER. Fausse panne, à mon avis: lutte pour le mouvoir.
Evidemment, ce sont les innocents qui paient, qui ne peuvent pas rentrer chez eux ou ratent leur avion.
Les gens, le peuple, la population sont les victimes, les otages, de conflits qui opposent des personnes au sein d'un cercle très restreint qui ne voit que son intérêt.
Le "peuple", pour ces gens - de droite, d'extrême droite, de gauche et d'extrême gauche - est la populace. Ils se sentent supérieurs. Ils estiment avoir droit à leur supériorité.
12 décembre 2016
Les médias - journaux, internet, radio et télévision - sont contrôlés par les états ou par des milliardaires. Rien de ce qu'ils disent n'est vrai. Les journalistes, sont leurs employés, qui disent ce que leurs maîtres veulent qu'ils disent. Même si c'est très intelligent, même si les gens qui parlent à la radio ou à la télé peuvent se prévaloir de diplômes universitaires, c'est pollué par l'état ou les milliardaires.
Donc: ne rien croire.
14 décembre 2016
Dans une émission de France Culture sur l'économie, la nécessité de "réformes structurelles" a fait sa réapparition. Depuis trente ou même quarante ans, ces "réformes structurelles" sont un sujet récurent dans les débats économiques et politiques. Que signifie au juste "réformes structurelles"?
En France, ce serait en finir avec le colbertisme, le napoléonisme, la centralisation. Dans la ville où je vis, il semblerait que la municipalité ne puisse abattre des arbres sans avoir préalablement obtenu l'autorisation du représentant local de je ne sais quel ministères... et, peut-être, des représentants locaux de plusieurs ministères. Pour quelques arbres?
Les "réformes structurelles" devraient commencer par ce type de stupidité.
La centralisation et l'administration sont tellement puissantes, dans notre pays, qu'aucune "réforme structurelle" n'est possible. Parce que la vraie "réforme structurelle" consisterait à rendre le pouvoir aux citoyens, aux communes, aux régions. Elle impliquerait de renoncer à la centralisation.
Evidemment, ça n'arrivera jamais. Donc les "réformes structurelles" impossibles ne sont que l'alibi d'intellectuels qui sont dans le système et profitent du système.
En France, il n'y aura jamais de "réformes structurelles". L'administration centralisée est trop puissante.
Ce que ces gens appellent "le peuple" et que je nomme "la population" en a marre, par-dessus la tête, d'être gouvernée de cette façon, d'une façon presque militaire, par une caste centraliste.
16 décembre 2016
Je crois que les populations en ont marre d'être gouvernées par des gens qui prétendent mieux savoir qu'elles ce qui est bon pour elles. Elles en ont marre d'être gouvernées tout court. Après la chute du mur de Berlin, les politiciens les ont livrés au capitalisme triomphant. Les buts du capitalisme sont le profit, la réduction de la classe moyenne et une main d'oeuvre bon marché, incapable de faire valoir ses droits. L'idéal du capitalisme c'est une caste de milliardaires, quelques millions de cadres grassement payés (mais inférieurs) et des multitudes sans droits qu'on peut faire travailler ou pas pour des salaires fixés unilatéralement et si tu n'acceptes pas, tu crèves de faim.
En fait, les mines de charbon au dix-neuvième siècle et au début du vingtième.
Après l'effondrement de l'Union soviétique, les politiciens (mot pratiquement interdit en français, où on doit parler d'homme politique ou de femme politique, comme si ça avait un sens) se sont empressés de conclure des alliances avec les capitalistes, qui pouvaient leur fournir les millions leur permettant de se faire élire.
Je crois qu'ils avaient aussi en commun le mépris de ce qu'ils appellent le peuple, lequel est le plus souvent pauvre et attaché à une morale humaine, naturelle, que les politiciens et les capitalistes méprisent, leur unique objectif étant le profit personnel.
Je vois donc l'élection de M. Trump comme un énorme pied-de-nez des électeurs américains aux politiciens (on a le droit, en France, d'employer ce mot quand on parle des hommes ou femmes politiques américains) qui les ont livrés aux capitalistes et aux spéculateurs. Vous, les politiciens, vous nous livrez à ces types depuis des années, des décennies? On va en mettre un au pouvoir. Au moins les choses seront claires, il y aura un intermédiaire de moins et, de ce fait, ça nous coûtera peut-être moins cher.
Si les milliardaires gouvernent de toute façon, pourquoi ne pas élire un milliardaire? Les politiciens jouent sur la peur: l'incompétence, les guerres, le risque nucléaire. Mais les milliardaires ne sont pas incompétents (sinon ils ne seraient pas milliardaires) et un désastre nucléaire les priverait de leurs profits. Les guerres les enrichissent, grâce aux ventes d'armes, mais les politiciens, eux aussi, ont vendu des armes.
Il est étonnant qu'aucun milliardaire français se soit présenté à l'élection présidentielle.
17 décembre 2016
Quelqu'un a dit, à la radio, que ce sont toujours les ménages qui finissent par payer. C'est à dire les citoyens. Si le gouvernement augmente les taxes sur tel ou tel produit, les entreprises répercutent l'augmentation du prix de revient. Réaction en chaîne et augmentation des prix à la consommation. Au bout de la chaîne, le consommateur paie. Mais, s'il devrait vraiment payer, il n'achèterait plus. Donc l'état aide les entreprises, pour que les prix restent abordables, avec l'argent des impôts.
Les citoyens peuvent renoncer à acheter ce qui leur semble trop cher ou n'est pas dans leurs moyens, mais ils ne peuvent pas échapper à l'impôt. Le système gagne sur les deux tableaux et le citoyen, les ménages paient.
Pourquoi l'état donne-t-il des millions d'euros pour sauver William saurin, qui a triché sur ses comptes -- ou peut-être pas -- dont tout le monde se fout -- il y a des tas d'autres entreprises de bouffe en conserve -- le tout ne concernant que 2000 salariés qui ne risquent pas vraiment le chômage, parce que les usines pourraient êtres reprises par un autre opérateur, comme on dit aujourd'hui.
Les citoyens paieront ces millions d'euros.
N'aurait-il pas été préférable de laisser ce groupe apparemment pourri s'effondrer, se désagréger?
Si l'état donne dix millions d'euros pour sauver cette société fraudeuse, et s'il y a vraiment 2000 emplois en jeu, les citoyens devront payer 5000 euros par emploi "sauvé". Des citoyens qui n'ont rien à voir avec les malversations de la direction de William saurin, mais qui seront obligés de payer parce que le fisc l'exigera.
On attaque toujours ceux qui ne peuvent pas se défendre. On prend aux pauvres pour donner aux riches. Les pauvres sont plus nombreux et il suffit de prendre un peu à chacun d'entre eux. Un peu plus. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. La pauvreté des pauvres a toujours fait la richesse des riches.
18 décembre 2016
Madame Le Pen aurait proposé, en Guyane, de ne pas scolariser les enfants des "sans-papiers". Comment peut-on en arriver là, s'abaisser à ce niveau de démagogie? De ridicule?
En effet: si ces enfants sont nés sur le sol français, ils sont français et ont droit à la scolarisation. Il est donc impossible de la leur refuser et peut-on chasser leurs parents et les placer dans des orphelinats? Si ces enfants ne sont pas nés en France et ne sont donc pas français, il est logique de chasser toute la famille. Dans le cas de familles comportant des enfants nés sur le sol français et des enfants nés ailleurs, on séparera les parents des enfants, les frères des frères et sœurs.
Et que deviendront ces enfants français non scolarisés sous prétexte que leurs parents n'ont pas de papiers?
Une telle proposition est stupide, voire criminelle. Mais le crime est toujours stupide.
Bien entendu, Madame Le Pen n'accepte pas le droit du sol. Elle est pour le droit du sang. J'ai du mal à imaginer une communauté sanguine entre ceux qu'on qualifie de "Français de souche" et les Indiens de Guyane, les descendants des esclaves africains de la Guadeloupe ou de la réunion et les Maorés de Mayotte. Madame Le Pen, pour préserver la pureté du sang, se débarrassera-t-elle de ces départements d'outre-mer, vestiges d'une colonisation raciste et du trafic des esclaves africains? Sans compter le massacre des peuples autochtones.
Il n'y a pas de droit du sang. Il n'y a pas de races. Il y a des différences physiques liées aux climats, mais tous les êtres humains sont des êtres humains et partagent le même sang. Il n'y a qu'un sang, celui que des crétins font couler en raison de conceptions politiques, religieuses ou économiques toutes plus stupides les unes que les autres.
Mais je ne crois pas que le raisonnement de Madame Le Pen aille jusque là. Elle veut le pouvoir et surfe sur la vague médiatique: plus je provoquerai, plus on parlera de moi et plus mes adversaires seront obligés de réagir. Les adversaires, étant enfoncés jusqu'au cou dans leurs contradictions, leurs compromissions, leurs lâchetés, seront obligée de feindre de prendre cette proposition démagogique au sérieux.
Mais le "peuple", dont je fais partie, n'est pas dupe. De Gaulle, puis les gaullistes l'ont trompé; les socialistes l'ont trompé; il ne se laissera pas tromper par Madame Le Pen. Ni par messieurs Fillon et Vals, ni par les autres. Ni par Mélanchon et Macron.
All bets are off.
Peut-être qu'un milliardaire se présentera à l'élection présidentielle.
On est de toute façon gouverné par les milliardaires, les politiciens (mot interdit en français mais que j'emploie) n'étant que la courroie de transmission.
Et ces politiciens, ces politiciennes comme Madame Le Pen, finissent par s'en prendre aux enfants pour obtenir les voix de débiles décervelés... qui, en fait n'existent pas.
Les seuls débiles décervelés sont les démagogues.
20 décembre 2016
Au bout du compte, en éliminant le président Hollande, les socialistes ont montré leur vrai visage: ils sont dirigistes et autoritaires. La maire de Paris en est le parfait exemple: elle interdit et qui ses interdictions touchent-elles? Les pauvres, ceux qui ne peuvent pas se payer une voiture moderne, ceux qui ne peuvent pas payer un parking résidentiel prohibitif (parce que sous-traité à une société privée qui ne s'intéresse qu'aux bénéfices), et elle voudrait interdire les autocars qui amènent les pauvres de province à paris pour une visite de musée ou un spectacle. Dans le même temps, les transports en commun sont à l'abandon. Les rames de métro et de RER sont bondées, les autobus sont bondés et souvent - j'ai pu le constater à plusieurs reprises - leurs pneus lisses. Si les flics étaient aussi rigoureux avec la RATP qu'ils le sont avec les automobilistes ordinaires, peu d'autobus rouleraient.
Les mesures de cette maire socialiste excluent les pauvres. Paris devient une sorte de citadelle assiégée par sa banlieue majoritairement pauvre.
Depuis Mitterrand, les socialistes ont trompé leurs électeurs. Mitterrand n'était pas blanc-bleu mais la population en avait marre du général et de Giscard. Des mensonges et des manipulations.
Mais les socialistes ne valaient pas mieux. En fait, c'étaient les mêmes. Les chaussettes (rouges?) de Beregovoy. Joxe, grand bourgeois, n'a-t-il pas dit que les chaussettes devaient être noires?
Les socialistes ont trahi leurs électeurs. Toujours.
Je m'étonne que, depuis quelques semaines, il n'y ait plus de sondages d'opinion. Sur rien. Pourtant, les médias adorent les sondages d'opinion, qui font vendre.
Ce n'est pas parce que les sondages d'opinion ne sont pas publiés qu'ils n'existent pas.
On ne les publie pas, c'est tout.
Madame Le Pen, la fasciste qui veut priver des enfants d'enseignement, d'école, sous prétexte que leurs parents n'ont pas de "papiers", ce qui est ridicule et criminel, doit se frotter les mains. La droite et la gauches sont en ruines et c'est sauve-qui-peut dans les médias, qui ont toujours été la courroie de transmission des pouvoirs de droite et de gauche.
Le parti socialiste est foutu. Good riddance.
21 décembre 2016
L'année prochaine, si je suis encore là, j'adopterai l'ordre inverse, qui est peut-être le bon ordre. Mon journal personnel suivait la chronologie, le passé conduisant au présent. Mais le monde ne fonctionne plus ainsi: le présent peut, éventuellement, conduire à aller voir ce qu'était le passé.
Ma colère d'aujourd'hui? Les paquets de clopes. Ils devaient être neutres, mais ils sont gore.
Pourtant si, effrayés par ces images, les fumeurs cessaient de fumer, il faudrait augmenter les impôts.
Hypocrisie, mensonge, agression des faibles. Il n'y a pas d'images gore sur les bouteilles de vin ou les canettes de bière, ni sur les bouteilles de rhum, de vodka ou de whisky. Pourtant il est probable que l'alcool tue plus que le tabac, ne serait-ce que sur le plan des accidents de la route.
Comme toujours, on tape sur ceux qui ne peuvent pas se défendre.
Au bout du compte les lobbys de l'alcool sont plus forts que les lobbys du tabac.
Les ravages de l'alcool sont bien supérieurs à ceux du tabac.
Attaque du plus faible, comme toujours. Pendant ce temps, les vrais méchants prospèrent.
23 décembre 2016
Le meurtrier du marché de Noël de Berlin a été abattu par la police italienne. Bon débarras.
Les droites et les droites extrêmes adressent des reproches aux états parce qu'il a pu franchir les frontières. Les états auraient été négligents. Mais ce meurtrier a été abattu, non? Sûrement parce que les polices européennes ont collaboré correctement.
Les droites et les droites extrêmes, démagogiques (pas populistes, ce qu'elles prétendent être), voient dans cette affaire le moyen d'affaiblir les états établis et démocratiquement élus.
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi ces états légitimes, démocratiquement élus, prennent ces démagogues au sérieux, argumentent, se justifient et finissent par adopter certaines de leurs idées.
Que veulent ces gens? Le pouvoir. Pour en faire quoi? Ils ne savent pas, ils n'en ont pas la moindre idée.
Témoin: la victoire du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. Le démagogue en chef a démissionné aussitôt après la victoire, preuve qu'il n'avait aucun projet, sauf celui de se faire mousser pendant quelque temps. Et, désormais, la Grande-Bretagne est dans une situation très compliquée.
La question demeure: pourquoi les états, les pouvoirs, légitimes démocratiquement élus ne disent-ils pas simplement que les accusations dont ils font l'objet viennent de personnes et d'organisations démagogiques?
Faudrait-il instituer des frontières aux limites de chaque département (canton, peut-être), de chaque Land, de chaque région, de chaque ville ou village pour éviter les attentats de crétins qui ne sont pas des terroristes, mais de simples meurtriers. C'est exactement ce qui se passe au Moyen-orient, où on ne peut pas aller d'une ville à l'autre sans passer par des checkpoints où des soudards armés vérifient les papiers, la religion et empochent des billets.
C'était ainsi, en ex-Yougoslavie.
Est-ce que c'est ce qu'on veut chez nous?
24 décembre 2016
C'est la trêve des confiseurs, Noël, les fêtes. Même si c'est devenu essentiellement une opération commerciale - je ne comprends pas pourquoi des gens dépensent des centaines d'euros en illuminations ridicule, en plus de ce que coûtent les cadeaux et les repas... les impôts de l'état plument les gens en fin d'année et Noël finit de les mettre sur la paille - c'est peut-être le moment de s'interroger sur Dieu ou, plutôt, sur l'idée de Dieu.
Dieu serait une sorte de comptable qui tracerait des croix dans la colonne des plus ou dans la colonne des moins pour chaque personne existant sur terre et pour d'autres êtres équivalents dans l'univers, à supposer qu'ils existent. Ceux qui auront un plus grand nombre de croix dans la colonne des plus seront sauvés, les autres seront damnés.
Qui peut croire ce genre de connerie? Dieu serait-il une sorte de super-superordinateur surveillant chaque individu et traçant des croix dans des colonnes? Et peut-on échapper à la loi des croix en se faisant sauter au milieu d'un marché ou en précipitant un camion sur des innocents?
C'est ridicule, pour ne pas dire risible. Dieu, s'il existe, se fiche bien de ce que je fais ou de ce que fait mon voisin, mes voisins et tout le monde. Il ne me surveille pas. Mais ceux qui se prétendent ses représentants sur la Terre ne se priveront pas de me surveiller s'ils ont l'occasion de le faire.
Si Dieu existe, c'est simplement l'âme de l'univers, ou des univers. Il ne coche pas des cases dans des colonnes et il se fout complètement des êtres humains et de tous les peuples habitant éventuellement les galaxies.
Les religions monothéistes ont toujours été des systèmes d'oppression politique fondée sur la crédulité du peuple et la complicité des puissants. Je ne parle pas des religions polythéistes.
Qui, sinon un débile, peut croire à l'immaculée conception, à la résurrection du Christ et à sa montée au ciel, à l'assomption de la vierge Marie, au Saint-esprit? C'est ridicule. Il n'y a aucun lien avec le réel. C'est du niveau de la série un peu ridicule sur les Anciens Astronautes, qu'on devrait traduire par astronautes antiques, parce qu'on ne les a pas revus depuis les pyramides et que rien ne prouve l'existence des OVNIS.
Jésus, la Vierge Marie, la résurrection et le reste sont au même niveau.
En conclusion les religions monothéistes sont des systèmes d'oppression des faibles et des crédules, comme les dictatures ou les royautés, ou encore les empires et Dieu n'a rien à voir avec elles.
25 décembre 2016
Noël est passé. Bon débarras. Il ne reste plus que le nouvel an, des feux d'artifice et quelques seins nus sur les chaînes de télévision. Ensuite, ce sera la matraquage des primaires de la gauche. Et, après, le matraquage de l'élection présidentielle. Quel que soit l'élu, on passera au matraquage des élections législatives. Ensuite, il y aura "l'état de grâce" et, inévitablement, les querelles entre les alliés, l'immobilisme et la chute du président dans les sondages, laquelle alimentera les querelles au sein de la majorité.
Les gens, la population, ont vécu ça dix fois, peut-être plus. Et ils ont toujours été abusés, trompés.
Fillon et un réactionnaire qui méprise le peuple.
Macron est un premier de la classe arriviste qui n'a aucune légitimité.
Mélanchon est un narcissique qui serait bien emmerdé s'il accédait au pouvoir, deviendrait réaliste et enculerait ceux qui l'ont soutenu.
Vals et les autres prétendants socialistes ont tous gouverné avec Hollande... et lui ont tous tiré dans le dos.
C'est un champ de ruines, mais c'est aussi, surtout, un système visant à tromper la population, le peuple comme ils disent. Un système politico-médiatique visant à lui faire croire que ce qui est dérisoire est important et, même, capital.
Comme si tous ces gens qui tentent de se hisser jusqu'au pouvoir se souciaient de la population, sauf dans la mesure où elle pourrait leur permettre d'accéder au pouvoir.
Cyniques (au mauvais sens du terme) et narcissiques (ces gens se croient tout permis et les autres, de leur point de vue, n'existent pas).
Ce que je vois, dans tout ça, c'est la soif de pouvoir et le mépris du "peuple".
31 décembre 2016
Il semblerait qu'on pourra, dans quelques heures, verbaliser les automobilistes par vidéosurveillance. Il semblerait aussi que le maire d'une commune envisage d'utiliser des drones équipés d'une caméra pour surveiller les citoyens. A quand les caméras de surveillance obligatoires dans les entrées des immeubles,pour voir qui entre et sort, et quand, et même dans toutes les pièces de tous les appartements? Tout ça pour le bien des citoyens mais, en réalité, Big Brother is watching you.
A quand les amendes quand les piétons ne traverseront pas dans les passages cloutés?
En réalité les gouvernements ont perdu tout pouvoir sur le plan économique et se rabattent sur les citoyens, qui ne peuvent pas se défendre, Les milliardaires, et même les millionnaires, ne sont pas concernés. Les sociétés multinationales, qui trichent ouvertement, ne le sont pas davantage. Les gouvernements ne peuvent plus que faire chier leurs citoyens, surtout en France, où l'ancien régime et le napoléonisme ne sont pas morts et où la classe dirigeante méprise le peuple.
Au fond, on peut facilement passer de 1984 à Zardoz.
Le corps électoral américain a élu un milliardaire et c'est logique parce que ce sont les milliardaires qui gouvernent. Obama, qui n'a rien fait, jette des peaux de banane sous les pieds de son successeur. Mais il semble un peu minable, comme un gamin qui lance un dernier caillou avant de s'enfuir à toutes jambes.
Ici, en France, aucun milliardaire ne se présente à l'élection présidentielle. Mais, au moins, il y a une millionnaire: Il semblerait que Marine Le Pen ait emprunté six millions d'euros à son père, qu'elle a exclu de son parti, pour financer sa campagne présidentielle. Comprenne qui pourra. Jean-Marie Le Pen ne prend pas de risque: en cas d'échec les millions seront remboursés par les contribuables, que les services officiels poursuivront impitoyablement s'ils ne peuvent pas payer.
Le plus grave, au bout du compte, c'est la trahison de la gauche, qui a dévoilé son vrai visage, un visage plutôt stalinien. Il y a eu une sorte d'ivresse du pouvoir combinée à une grande lâcheté. Déchéance de nationalité, état d'urgence, augmentation des pouvoirs de la police... la droite n'aurait pas rêvé mieux, l'objectif de la droite étant toujours l'asservissement du peuple.
Ce dont la droite rêvait, la gauche l'a fait.
Dans l'affaire du burkini, le gouvernement de gauche aurait pu se contenter de dénoncer une opération partisane de maires de droite cherchant n'importe quel prétexte pour mettre le gouvernement en difficulté. C'était une manipulation minable. Le gouvernement a accepté un débat sur les "principes" sur la "laïcité" et s'est donc laissé piéger.
Absence de discernement et de fermeté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire