Il fait nuit maintenant à l’heure où
je me lève.
L’air est frais le matin, le ciel
parfois brouillé.
Face à moi un toit noir brille
d’humidité.
L’automne est arrivé. Et quel poids ça
m’enlève !
L’été pour tout le monde est la saison
des rêves :
Soleil, chaleur, torpeur, sexe et
oisiveté.
On oublie les tracas, pendant ce temps
compté,
Précieux, ne durant que le temps d’une
trêve.
Mais pour moi chaque été surgit le
souvenir
D’un enfant abusé à qui l’on peut
mentir
En toute impunité. Le mensonge
emprisonne
Dans un recoin d’enfer où l’âme va
croupir,
Revivant chaque année sa raison de
souffrir.
C’est pourquoi à l’été je préfère
l’automne.
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